Line Renaud, actrice émérite de 94 ans, exprime son désir de « mourir dans la dignité ». D’ailleurs, elle partage ses convictions sur la fin de sa carrière et ses souhaits pour l’avenir. Ce, à l’occasion du tournage de son téléfilm intitulé « Le prochain voyage ». En militante engagée, elle aborde le thème de l’euthanasie. Line Renaud souhaite que son téléfilm contribue à faire avancer le débat sur ce sujet sensible.
Line Renaud : une carrière accomplie dans le monde du spectacle
Née en 1928, Line Renaud a débuté sa carrière en 1944. Ensuite, elle est devenue une figure incontournable du cinéma et du théâtre français. En plus de sa réussite professionnelle, elle a noué de nombreuses amitiés et a acquis un patrimoine immobilier notable.
Désormais, elle réside dans une magnifique villa à Rueil-Malmaison, dans les Yvelines. Lors d’une interview avec l’équipe du Parisien, l’artiste révèle qu’elle a pris la décision de ne plus monter sur scène. Elle considère que cela devient trop contraignant.
L’engagement pour une fin de vie digne
Line Renaud est connue pour son implication dans des causes humanitaires. En effet, elle ne fait pas exception en abordant la question de l’euthanasie. L’artiste affirme avoir été témoin de la souffrance atroce de sa mère et de son mari. D’ailleurs, ces derniers lui ont demandé de les aider à partir.
Convaincue que les personnes en fin de vie devraient avoir le droit de choisir leur destin, elle milite activement pour le droit de mourir dans la dignité. Son téléfilm aborde ce thème délicat. Line Renaud espère ainsi faire avancer le débat et pousser à la création d’une loi en la matière.
Des inquiétudes et des dérives à combattre
Line Renaud partage ses inquiétudes quant aux dérives et à l’hypocrisie qui entourent l’euthanasie en France. Elle dénonce d’ailleurs le fait que des euthanasies clandestines sont pratiquées. Ce, en soulignant la nécessité de légiférer pour encadrer cette pratique et éviter les abus.
Ses propos font écho aux déclarations de Stone, qui a exprimé son souhait de mettre fin à sa vie en Suisse. Ainsi, ces témoignages renforcent la nécessité d’ouvrir un dialogue plus large sur la fin de vie et d’envisager des solutions légales et humaines.
