À 94 ans, Line Renaud se dit qu’elle s’approche de la fin, et veut livrer une dernière bataille. Militante de nature, elle compte bien mener cette ultime bataille d’une main de fer.
Line Renaud : une militante depuis toujours
Line Renaud s’est révélée au grand public dans les années 1950 en tant que chanteuse. Cette réussite l’a même conduite à avoir une carrière aux États-Unis. Par la suite, elle a fait de la danse, du théâtre et du cinéma. En somme, elle a plein de talents qu’elle a su mettre à profit.
A côté de cela, elle a toujours utilisé sa voix pour défendre les causes qui lui tiennent à cœur. Cette militante de nature a lutté pour l’abolition de la peine de mort ou encore la légalisation de l’avortement. D’ailleurs, elle fait partie des fondateurs de Sidaction en 1994, dont elle est aussi la vice-présidente.
Elle veut lutter pour le droit à l’euthanasie
Interviewé par Paris Match, la légende du cinéma français a déclaré : « Je continuerai à me battre ». Pour son ultime bataille, elle a choisi de revendiquer le droit à l’euthanasie. Une pratique interdite en France, mais qui se fait légalement en Espagne ou encore en Belgique.
En effet, les expériences qu’elle a vécues dans la vie l’ont conduite à vouloir défendre cette idée. Pour preuve, elle a évoqué l’histoire tragique de sa mère et de son défunt mari. Ces derniers ont tous deux quitté ce monde dans la douleur. Elle a alors avoué : « Ma mère me demandait à mourir (…) Loulou, en 1995, atteint d’un cancer des os et qu’on ne pouvait plus toucher… »
Elle songe déjà à ses dernières heures
Aussi, l’artiste de 94 ans songe au déroulement de ses dernières heures. Ainsi, elle a laissé parler son imagination en déclarant : « à la Jonchère, dans mon lit, avec mon chien Pirate à côté de moi (…) s’il est encore en vie ! Je le caresserai, je lui demanderai de venir plus près de moi et il viendra plus près. Je serai entourée de tous mes proches, avec qui je parlerai. J’ai envie de laisser une image apaisante. Mes amis souhaitent que je parte sans souffrir. »
Ainsi, elle souhaite que sa bataille donne un résultat d’ici là. Dans le cas contraire, elle se dit prête à devenir une hors la loi. En effet, elle a terminé sa déclaration en disant : « C’est décidé : sans loi, je mourrai en résistante ! »
