Depuis plusieurs années, les fumeurs ont vu le prix des cigarettes grimper progressivement. Alors qu’ils espéraient que cette tendance s’inverserait, une mauvaise nouvelle est tombée. Le gouvernement prévoit en effet d’augmenter les prix des paquets de cigarettes en 2024. De quoi susciter des inquiétudes parmi les fumeurs et les fabricants.
Des propos contradictoires
Le dimanche 3 septembre, la Première Ministre Elisabeth Borne a abordé la question de l’augmentation des prix du tabac. Elle a affirmé que la fiscalité du tabac n’augmenterait pas l’année prochaine. Cependant, le média Challenges a rapporté que les prix augmenteront le 1ᵉʳ janvier.
En vérité, il y aura une hausse moyenne de quarante centimes pour un paquet de 11 euros. Cette augmentation découle de la récente loi de finance de la Sécurité sociale de 2023. Effectivement, cette dernière a introduit une indexation de la fiscalité du tabac sur l’inflation. Ainsi, cela augmente les taux en fonction de la hausse des prix.
Chers fumeurs, ajustez vos budgets !
Le ministère de l’Économie et des finances a clarifié la situation « Il n’y aura pas d’augmentation de la fiscalité sur le tabac en 2024. Mais la fiscalité actuelle conduira à une hausse du paquet de cigarette ». Cependant, les fumeurs devront se préparer à une hausse des prix des paquets de cigarettes. Cela, en raison de la fiscalité actuelle liée à l’inflation.
Cette augmentation devrait atteindre 5,2% au 1ᵉʳ janvier, entraînant une hausse estimée entre trente et quarante centimes par paquet. De plus, les fabricants de cigarettes envisagent également d’augmenter leurs prix. Ce, dans le but de compenser les pertes de marge subies ces dernières années.
Réactions des fabricants
Romain Laroche, président de Seita Imperial Brands, a souligné que les augmentations antérieures avaient considérablement réduit les marges des fabricants. Ces derniers ayant presque triplé entre 2017 et 2022. De ce fait, il a plaidé en faveur d’un arrêt de cette réduction des marges. Ainsi, Romain Laroche suggère que les fumeurs devront probablement payer entre 40 et 50 centimes de plus par paquet l’année prochaine.
