La taxe foncière se présente comme un impôt local qui s’adresse à tous les propriétaires de biens immobiliers en France. Qu’elle concerne la résidence principale, la résidence secondaire ou un local professionnel, il faut bien comprendre son fonctionnement pour ne pas être des vaches à lait de l’Etat.
Taux d’imposition de la taxe foncière
Le taux d’imposition est fixé par les collectivités locales notamment les communes, les intercommunalités et les départements. Il est donc variable d’une commune à une autre. Il se calcule suivant les besoins budgétaires des collectivités et de leur politique fiscale.
Pour connaître le montant de la taxe foncière, il est possible d’utiliser les outils en ligne à la disposition des contribuables sur les sites des impôts et des collectivités.
On peut également avoir la fiche d’évaluation accessible sur demande auprès du centre des impôts fonciers. Elle détaille le calcul de la valeur locative cadastrale et de la taxe foncière.
Paiement, contestation et exonération de la taxe foncière
Généralement, le paiement de la taxe foncière se fait entre le 15 et le 20 octobre de chaque année. Le paiement peut se faire par espèces, chèque, virement, prélèvement automatique ou paiement en ligne.
Cependant, si le coût de la taxe foncière est supérieur à 300 euros, le prélèvement automatique a été obligatoire à partir de l’année 2023.
En outre, les contribuables peuvent contester leur taxe foncière auprès du centre des impôts fonciers dans un délai de deux mois après la réception de l’avis de taxe foncière.
Quant à l’exonération, elle peut concerner des biens spécifiques comme les constructions neuves, les logements économes en énergie, les meublés de tourisme ou les zones de revitalisation rurale. Les propriétaires précaires peuvent également obtenir une exonération sous conditions d’âge et de revenus.
Contester la taxe foncière et gagner : quelques conseils pratiques
Si vous pensez que votre taxe foncière est trop élevée, tentez ces quelques astuces pour la contester et optimiser vos chances de gagner.
Vérifier l’avis d’imposition
Vous devez examiner toutes les informations concernant la surface du bien ou encore la valeur locative cadastrale. Une petite erreur peut faire l’objet d’une réclamation.
Réunir des preuves
Vous devez vous renseigner sur les valeurs locatives des biens similaires dans votre commune. Des actes de vente ou des estimations immobilières peuvent constituer des appuis pour votre contestation.
Aviser le centre des impôts fonciers
Vous devez apporter des explications claires sur votre situation et les motifs de votre contestation. Vous avez le droit de demander des explications et des justifications.