Michel Drucker, icône de la télévision française, prépare son retour à l’écran pour la nouvelle saison de Vivement Dimanche. Cependant, lors d’une entrevue exclusive avec Var-Matin, il a surpris en évoquant la possibilité de prendre sa retraite. Ce, tout en partageant des détails sur sa carrière et son état de santé.
Michel Drucker : Une retraite en vue
Après plus de six décennies à la télévision depuis ses débuts en 1964, Michel Drucker a été un pilier du petit écran français. Sa passion pour ce métier est indéniable, mais il a finalement envisagé de raccrocher en 2025. D’ailleurs, cela coïncide avec la fin du mandat de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions. « Jusqu’à la fin du deuxième mandat de Delphine Ernotte, ça serait le bon moment d’arrêter l’animation« , a-t-il affirmé.
Bien qu’il admette la difficulté de prendre cette décision, il compte rester actif dans le domaine. Ce, en se concentrant sur la production pour éviter l’ennui après sa retraite. « J’ai besoin de savoir que je ne vais pas m’ennuyer. Il y a tant de copains qui sont tombés en ruine après avoir arrêté leur carrière », a-t-il révélé.
Préoccupations à propos de son état de santé
Au fil des années, Michel Drucker a dû ralentir son rythme effréné en raison d’un grave problème de santé. En effet, il souffre de l’endocardite infectieuse de la valve mitrale. D’ailleurs, cette condition a nécessité deux interventions chirurgicales à cœur ouvert, la plus récente ayant eu lieu en mars dernier.
Ses confidences dans Figaro TV Magazine reflètent sa lutte intérieure et la peur qu’il a ressentie. « J’ai appris, heureusement plus tard, que les médecins considéraient que j’avais à peu près 20% de chance de m’en sortir« , a-t-il fait savoir. Malgré ces épreuves, il est maintenant rétabli. D’ailleurs, Michel prévoit de marquer ses 60 ans de carrière en 2024 par un grand retour à l’écran.
Même s’il se prépare mentalement à la retraite, l’animateur n’a pas l’intention de quitter complètement le monde de la télévision. Il confie qu’il aura besoin de courage pour « débrancher », mais il compte maintenir un lien avec l’industrie. Cela, grâce à son implication dans la production. Cette transition lui permettra de rester connecté avec ses passions. Ce, tout en évitant les pièges de l’ennui et de l’isolement après avoir quitté les feux de la rampe.