La lutte contre les fraudes fiscales prend de l’ampleur. Pour réussir cette mission délicate, l’Etat a recours à l’intelligence artificielle. Elle va avoir un rôle important dans le cadre des contrôles fiscaux. Plusieurs profils sont pointés du doigt. Décryptage.
Contrôles fiscaux : les particuliers aux patrimoines abondants passés au crible
Ces derniers mois, les équipes qui se chargent du contrôle fiscal sont en pleine effervescence. Et cela ne va pas s’arrêter surtout après la déclaration du ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, au mois de mai 2023.
En effet, il a dit que le contrôle fiscal va connaitre une hausse de 25% d’ici l’année 2027. Pour ce faire, le gouvernement va se pencher davantage sur les dossiers plus importants. Plus précisément, les particuliers qui ont des patrimoines riches. Mais pas que.
Les contrôles sur les contribuables de l’impôt sur la fortune immobilière ou IFI vont également s’intensifier. Et pour cause, il y a eu des erreurs de calcul de coefficient ainsi qu’une mauvaise évaluation des patrimoines.
Dans tous les cas, l’Etat envisage de donner des sanctions de haut niveau à tous les fraudeurs qui ont commis des fautes graves. Gabriel Attal souhaite ainsi mettre en place des travaux d’intérêts généraux comme la repeinte du centre des impôts, pour les condamnations sans peine de privation privée.
Intelligence artificielle : un moyen efficace pour lutter contre les fraudes fiscales
Pour mener à bien ses missions de contrôles fiscaux, la direction générale des finances publiques ou DGFIP compte utiliser l’intelligence artificielle. Elle va aider à localiser rapidement et facilement les profils des fraudeurs. Son rôle est de chercher les données de manière automatique et de faire une analyse massive.
D’une efficacité redoutable, cet outil va améliorer largement la programmation des opérations de contrôle fiscal. L’intelligence artificielle est capable ainsi de renforcer les contrôles fiscaux jusqu’à 50% selon Bercy.
Grâce à l’intelligence artificielle, la DGFIP peut trouver plus facilement la façon dont le contribuable utilise son bien. Elle peut aussi repérer les logements vacants. Il est possible également de renforcer le contrôle des contribuables séparés.
Selon l’administration fiscale, ces personnes peuvent faire de fausses déclarations. Elles peuvent mentionner le même nombre d’enfants à charge avant et après la rupture.
En résumé, l’intelligence artificielle peut rendre le contrôle fiscal plus rapide et plus facile. La DGFIP peut ainsi détecter les erreurs les plus infimes ainsi que les fraudes des contribuables.
Merci grâce à vous je peux me préparer contre le Fisc.