Pierre Brajeux, président de la Fédération française de la sécurité privée, a fait une annonce mercredi dernier. Il a révélé que l’organisation des Jeux olympiques (JO) doit encore procéder au recrutement de 8 000 agents de sécurité. Et ce, pour parvenir à l’objectif de 20 000 agents en circulation tous les jours.
A 100 jours du coup d’envoi des Jeux olympiques de Paris 2024, le nombre des agents de sécurité nécessaires est loin d’être atteint. « Plus de 80% des besoins » de sécurité privée sont « concentrés en Île-de-France » durant cette période des jeux et cela se prolonge encore avec les paralympiques.
Actuellement, l’organisation estime un manque d’« environ 8.000 agents ». « Au moment où nous parlons, la dynamique de formation est réelle. La tendance est là, ça monte en puissance, on n’y est pas encore, on n’est pas encore à l’objectif. Mais c’est normal », selon Pierre Brajeux, président de la Fédération française de la sécurité privée sur BFMTV.
Ce dernier mise sur la confiance : « Pour l’instant, il y a encore un déficit capacitaire, mais il reste encore 100 jours. C’est le moment de mettre le dernier coup de rein, c’est comme un match de rugby, ça se termine souvent dans les dix dernières minutes ou en athlétisme, c’est dans la dernière ligne droite qu’on gagne ou on perd la course et on est là pour la gagner ».
Pierre Brajeux salue tout de même « le travail considérable réalisé par l’État ». Cependant, il pense c’est la dernière ligne droite de lancer une campagne ultime. Cette dernière vise à « convaincre les moins enclins » pour entrer dans ce « secteur en tension » qui souffre actuellement d’une pénurie de main-d’œuvre.
Une campagne qui se tourne vers les femmes et les étudiants
Il pense aux femmes et aux étudiants. Il a estimé qu’« aujourd’hui, en surveillance humaine », il y a « seulement 13% de personnel féminin, c’est largement insuffisant ». Pierre Brajeux évalue aussi que si « 1% des 3 millions d’étudiants en France participent à la sécurisation des Jeux, le problème est réglé très rapidement ».
Ce message s’adresse aux étudiants : « C’est un job d’été qui est extraordinaire. Trois semaines de formation qui sont prises en charge, ça permet de participer à un événement qu’on ne reverra pas dans sa vie ». En plus de l’expérience professionnelle, ils vont avoir « carte professionnelle (…) valable pendant cinq ans ».
L’objectif du président de la Fédération française de la sécurité privée est d’atteindre les 20 000 postes d’agents de sécurité.
