Les statistiques du premier semestre 2023 ont révélé une hausse de 16,9% en volume et 5,4% en valeur. Les usages frauduleux de chèques sont une réalité à laquelle on est confronté au quotidien.
La Banque de France le confirme à travers les chiffres et recommande aux clients de faire preuve de vigilance.
C’est quoi cette pratique frauduleuse ?
Le jeudi 25 janvier, la Banque de France a révélé des chiffres impressionnants à ce sujet. En effet, près de 4,1 millions de fraudes ont été recensés, soit un préjudice de 628 millions d’euros.
Toutefois, ces valeurs sont encore minimes contre les 16,1 milliards de transactions réalisées par virement, paiement par carte, chèque ou encore prélèvement sur la même période.
Une baisse du taux d’escroquerie aux paiements électroniques
L’Observatoire de sécurité des moyens de paiement (OSMP) a organisé une réunion le 17 janvier 2024. C’était l’occasion de révéler les résultats de l’observation du nombre de fraudes concernant les paiements électroniques.
Ainsi, l’observatoire a confirmé la baisse du taux de fraude sur la majorité des canaux d’initiation des paiements par carte. Ceci est possible grâce à l’adoption de la solution d’authentification.
Ainsi, il a été possible d’atteindre un nouveau point bas record à 0,153%. Les bonnes nouvelles se poursuivent avec la baisse du taux de fraude sur les paiements de proximité par mobile.
Selon les études, la carte fait office du moyen de paiement le plus utilisé par les Français. On compte environ 61,9 % de transactions.
Pourtant, il s’agit du moyen de paiement le plus important en termes de volume de fraude, avec un taux de 93%. En chiffre, cela donne 256,6 millions d’euros, soit 42% des montants fraudés.
La fraude aux chèques tient la première place
Durant le semestre 2023, les opérations au chèque constituent 2,8% des transactions. Toutefois, malgré cette diminution en termes d’utilisation, il demeure le moyen de paiement le plus sujet à la fraude.
En effet, l’observatoire a pu constater un certain nombre de chèques volés ou perdus. Sur l’ensemble de fraudes enregistré sur tous les moyens de paiement, le chèque est associé à un taux de 29% contre 24% pour les virements.
Face à ce constat, le nouveau président de l’observatoire conseille le renforcement des solutions de sécurisation de la part des institutions financières.
Il faudra faciliter les procédures d’opposition ou encore rendre obligatoire le retrait des carnets par les titulaires, au lieu d’un envoi par mail.
