Chauffage à 19°C obligatoire : découvrez comment l’Etat prévoit-il de surveiller les Français. Les écrans de Paris vous dit tout.
Le gouvernement appelle tous les Français à la sobriété énergétique. Dans ce contexte, l’exécutif a beaucoup insisté sur le fait de ne pas se chauffer à plus de 19°C. Ceci vaut aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises. Une mesure qui si elle n’est pas appliquée, pourrait entraîner des sanctions. Découvrez comment le gouvernement compte-t-il contrôler les Français pour s’assurer du respect du chauffage à 19°C obligatoire.
Chauffage à 19° C obligatoire : comment le gouvernement prévoit-il de surveiller le respect de cette consigne ?
« La règle, c’est de se chauffer à 19 °C. », rappelait encore et encore la Première Ministre Elisabeth Borne en septembre dernier. Emmanuel Macron a également déjà appelé les Français à respecter cette température durant ces allocutions.
Cette consigne a pour but d’amener les ménages à faire évoluer leurs habitudes de consommation en matière de chauffage.
Cette réglementation n’a rien de nouveau. « Il y a un décret de 1974, datant du choc pétrolier, qui impose ces 19 degrés maximum mais que tout le monde avait largement oublié », a fait savoir Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, auprès du Figaro.
Les Français vont-ils alors être surveillés ? Comment le gouvernement prévoit-il de procéder pour s’assurer de l’application de cette consigne ? Il faut savoir qu’il n’y aura aucun contrôle, du moins dans les ménages.
Toutefois, les entreprises sont quant à eux, contraints de respecter cette température de 19°C. L’Etat peut effectivement se renseigner sur les factures d’énergie ou encore demander un rapport complet aux services généraux.
Quelle sanction attend les réfractaires ?
En cas de manquement à cette obligation, les entreprises sont passibles d’une sanction.
Si les particuliers ne risquent aucune amende pour mettre leur chauffage à plus de 19°C, ce n’est pas le cas des entreprises.
En cas de non-respect de la réglementation, les entreprises devront s’acquitter d’une amende salée estimé à 1 500 €. Ce montant s’élève à 3000 € en cas de récidive.