Le tourisme de masse est un problème majeur qui peut ruiner les vacances. Également, l’ »ouvertourisme » peut aussi favoriser la dégradation des sites. Ainsi, pour éviter un tel désagrément, Responsible Travel a dressé une liste de cinq sites touchés par le surtourisme. Ces destinations peuvent être en France, en Europe ou dans le monde.
Le plan du gouvernement français face au tourisme de masse
Pour réguler le flux touristique en France, le gouvernement a adopté un plan à la mi-juin. Cette approche consiste notamment à fixer un quota quant au nombre de touristes journaliers sur un site. D’ailleurs, la reprise progressive de l’activité touristique après les restrictions de la Covid-19 impacte significativement la mobilité des touristes. Raison de l’étude en ligne menée par la plateforme Responsible Travel sur le surtourisme avant et après la pandémie. Parmi eux, plusieurs sites classés au patrimoine de l’Unesco qui sont surfréquentés en été.
La destination en France qui affiche toujours complet
En France, le Mont-Saint-Michel attire près de 2,8 millions de visiteurs l’année dernière. Pour préserver son charme, des quotas ont été envisagés pour limiter l’affluence. Le 18 août 2022, plus de 36 000 touristes y ont été recensés en un seul jour. Ce qui soulève ainsi des questions sur la conservation de ce site qui va célébrer cette année son millénaire. Ainsi, pour profiter pleinement de la beauté de ce site en dehors des bains de foule, le mois de septembre est idéal.
Il est aussi à noter qu’en France, d’autres destinations dont l’Étretat et les calanques de Marseille sont aussi surfréquentées en été. Dans la calanque de Sugiton, l’accès journalier est fixé à 400 personnes depuis l’année dernière. L’Île de Bréhat a également fixé le nombre de ses visiteurs à 4 700 par jour cette année.
Les autres destinations en Europe et dans le monde
En Italie, Venise est envahie en moyenne par 25 à 30 millions de touristes chaque année. Ainsi, la mise en place d’une taxe pour les visiteurs d’un jour est en perspective depuis 2019 d’après le site e-venise. Limiter l’impact du tourisme de masse sur la ville et financer la préservation de son patrimoine en est l’objectif. Elle pourrait par ailleurs entrer en vigueur à partir de 2025. En attendant, les voyageurs sont encouragés à visiter la ville au printemps, à l’automne ou en hiver. Basse saison pour apprécier, entre autres, sa place Saint-Marc et ses canaux.
En Croatie, Dubrovnik, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, a été envahie par les bateaux de croisière avant la pandémie. Les mêmes problématiques liées au surtourisme y sont également soulevées. Seuls, 4000 visiteurs par jour y sont autorisés, comme le confirme TourMag. Ce, pour garder intact sa cité médiévale, lieu de tournage de la série culte « Game of Thrones. »
Au Pérou, Le Machu Picchu est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1983. Découverte en 1911 par Hiram Bingham, le site perché à 2 400 m d’altitude risque l’érosion. Ce, car les touristes sont passés de 200 000 en 1987 à plus de 1,5 millions en 2019. Chiffres fournis par le magazine Géo. Ainsi, depuis 2017 un quota a été fixé. En 2022, le nombre de visites journalières est fixé à 4 044.
