En ces temps inflationnistes, le pouvoir d’achat des Français se retrouve au plus mal. Cela vaut surtout pour ceux qui touchent le Smic. Heureusement pour ces derniers, le Smic devrait connaître une hausse dans quelques jours.
Smic : une revalorisation en vue
Ainsi, la bonne nouvelle vient de tomber concernant le Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance). En effet, le Smic connaîtra une augmentation automatique dès le 1er mai 2023. Pourtant l’Insee l’avait initialement prévue pour le mois de juin. Dans tous les cas, cette nouvelle hausse s’apparente à une inflation plus forte que prévu le mois dernier. Il faut savoir qu’une revalorisation peut avoir lieu dès que l’IPC hors tabac augmente de 2%. Cela s’applique aux 20% des ménages les moins bien rémunérés.
Or, l’Insee a enregistré une augmentation de 2,19% de cet IPC entre novembre 2022 et mars 2023. L’indice pris en compte pour la première date étant de 113,58 contre 116,07 pour la seconde. L’institution en a fait la déclaration le 14 avril dernier. Ces récents événements conduisent donc à la revalorisation du Smic à 11,52€ brut l’heure, contre 11,27€ actuellement.
Un salaire minimum net de 1383€ à venir
Le ministère du Travail a apporté plus de détails concernant cette augmentation. Ainsi, un salarié à temps plein touchant le Smic va percevoir 1747,20€ brut par mois. En gros, le montant brut va augmenter de 38€. Plus précisément, le salaire mensuel net d’un employé au Smic passera de 1353€ à 1383€.
Dans les faits, cette augmentation automatique en mai 2023 s’ajoute à une petite liste des augmentations en cours d’année. En effet, il s’agit de la 4ᵉ revalorisation en cours d’année depuis 2021. Les précédentes ont eu lieu en octobre 2021, en mai 2022 et en août 2022. Comme toujours, ces revalorisations viennent de la flambée des prix à la consommation.
En somme, Élisabeth Borne a annoncé cette nouvelle hausse lors d’une visite d’un supermarché en Eure-et-Loir le 14 avril dernier. Par la suite, la Première Ministre a incité les entreprises à “renégocier au plus vite leurs grilles salariales”. Cela a pour but de préserver le pouvoir d’achat des salariés les moins bien rémunérés.
