RSA et handicap : La lutte pour une vie décente

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par Marc

Beaucoup de personnes handicapées en France dépendent du RSA. En cause, elles ne remplissent pas les conditions pour d'autres aides financières. Cela, comme le cas de Sylvie Taillandier, Véronique H. ef Cécile Borme.

Des centaines de milliers de personnes handicapées en France se débattent pour joindre les deux bouts. Ce, en vivant avec le revenu de solidarité active (RSA). Malheureusement, nombre d’entre elles ne remplissent pas les conditions pour obtenir d’autres aides financières. De plus, elles luttent pour trouver un emploi adapté à leur handicap. Dans cet article, nous explorerons les difficultés auxquelles sont confrontées ces personnes handicapées qui dépendent du RSA.

Les allocataires du RSA handicapés en nombre croissant

Un grand nombre de personnes handicapées en France dépendent du RSA. En cause, elles ne remplissent pas les conditions pour d’autres aides financières. D’après la DREES, 16 % des allocataires du RSA se considèrent comme « fortement limités » en raison de problèmes de santé. Cependant, ce chiffre pourrait être plus élevé. En effet, certaines personnes handicapées ne reconnaissent pas leur handicap ou attendent la reconnaissance de leurs droits.

Par ailleurs, une étude de la Cour des comptes a également montré des chiffres. Selon cette étude, 26 % des allocataires du RSA obtiennent l’AAH après avoir quitté le RSA. Cela souligne la nécessité d’une meilleure prise en charge des personnes handicapées.

Handicap et RSA : Sylvie Taillandier, une vie de détermination

Sylvie Taillandier, âgée de 61 ans, se bat avec les maigres 580 € du RSA. Malgré son statut de travailleuse handicapée, elle peine à trouver un emploi. Pour cause, les employeurs sont réticents à embaucher une personne âgée qui marche avec une canne. Ainsi, son histoire illustre les défis auxquels sont confrontées de nombreuses personnes handicapées en quête de travail.

Pour information, Sylvie a enduré un accident de la circulation à l’âge de 10 ans. Cela a laissé des séquelles qui ont été exacerbées par des années de travail dans la restauration et le secrétariat. La dame a un taux d’incapacité de 20 %. Par conséquent, elle ne remplit pas les conditions pour l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) ni pour une pension d’invalidité. D’ailleurs, sa retraite à taux plein dépend de la décision du médecin-conseil de sa caisse de retraite.

Véronique et Cécile : combattre pour l’AAH

Véronique H., après des années d’errance diagnostique, a finalement été diagnostiquée avec le syndrome d’Ehlers-Danlos hypermobile. Ce qui lui a valu un taux d’incapacité de 50 à 79 % et l’AAH à taux plein. Malgré une quinzaine d’années de cotisations, elle n’a pas droit à une pension d’invalidité. Ce en raison du moment où sa maladie a été diagnostiquée.

En outre, Cécile Borme n’a pas droit à l’AAH en raison d’un taux d’incapacité inférieur à 50 %. Cette dernière souffre d’autisme. Dès lors, elle lutte pour trouver un emploi adapté à son handicap. De plus, Cécile envisage de se former à l’hypnothérapie pour assurer son avenir. En attendant, le RSA est sa principale source de revenu.

À propos de l’auteur,
Marc

Je suis un journaliste qui recueille, analyse et diffuse des informations à un large public. J'essaie de couvrir des sujets variés, allant de l'actualité politique à l'actualité sportive, en passant par les sujets sociaux et culturels.