Retraite, APL, CAF : faites-vous partie des bénéficiaires de la hausse anticipée de 160 euros ?

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par Ingrid Bernard

Depuis l’année 2022, l’inflation frappe tous les ménages français et cela a un impact direct sur le pouvoir d’achat. Pour aider les Français face à cette situation, l’Etat a avancé la revalorisation de certaines aides majeures.

On parle notamment des aides au logement ou APL, les des allocations familiales ou CAF et les retraites. Mais, beaucoup ne savent pas s’ils sont parmi les bénéficiaires à cette hausse remarquable de 160 euros. On vous dit tout dans cet article.

Une hausse d’exception pour les aides sociales et les retraites afin de lutter contre l’inflation

A cause de l’augmentation des prix de l’énergie, les foyers français ne cessent de constater que leur pouvoir d’achat diminue et leur niveau de vie chute.

Face à cette situation, le gouvernement a pris des mesures déjà prises en 2022. Ce sont des stratégies anti-inflation qui aident les ménages à s’en sortir. Elles ont été dévoilées durant le « portail social » de l’Insee en France.

A l’exception de la mise en place d’une prime de rentrée et des chèques exceptionnels, les retraites de base, les aides au logement, les prestations sociales et les minima sociaux ont connu une hausse de manière anticipée.

En effet, les revalorisations atteignent un taux de 3,5% pour les aides personnalisées au logement / APL contre 4% pour les prestations familiales. Pour ce faire, environ 12,9 millions de foyers peuvent s’attendre à avoir une hausse de 160 euros en moyenne sur leur revenu.

Un appui immédiat au pouvoir d’achat des Français

Cependant, il faut souligner que les revalorisations des aides sociales et des pensions de retraite étaient inévitables. Avec leur anticipation, les personnes bénéficiaires peuvent en profiter immédiatement.

En réalité, cette stratégie est considérée comme un coup de pouce ponctuel. D’après l’Insee : « La mesure de revalorisation anticipée s’apparente ainsi à un versement ponctuel d’une aide exceptionnelle. »

Afin de connaitre les ménages qui ont bénéficié de cette hausse, l’Insee a mis en place une étude qui comprend la prime de rentrée de 2022 concernant près de 9 millions de foyers.

Le résultat est sans appel : « (…) les plus forts pour les 30 % des personnes les plus modestes : 190 euros par an pour le 1ᵉʳ dixième de niveau de vie [les 10 % les plus pauvres]. Soit +1,7 % du niveau de vie moyen). »

Puis, « 170 euros pour le 2ᵉ dixième (+1,1 %) et 130 euros pour le 3ᵉ dixième (+0,7 %). Contre 70 euros pour l’ensemble de la population (+0,3 %) ».

À propos de l’auteur,
Ingrid Bernard

Ancienne parisienne exilée à Marseille, je suis fascinée par l'univers des séries TV, surtout celle de Netflix. Rédactrices pour plusieurs magazines francophones, je suis de nature curieuse et adore partager mon point de vue sur tous les sujets médiatiques.