La réforme des retraites de 2023 a repoussé l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Toutefois, il existe des dispositifs permettant de partir en retraite de manière anticipée. Les principaux dispositifs concernent les carrières longues, les personnes atteintes d’un handicap, d’une incapacité de travail ou d’un taux d’incapacité permanente. La loi de 2023 a modifié ces dispositifs pour les adapter à la nouvelle législation.
Dispositif de retraite anticipée pour carrières longues
La réforme a conservé le dispositif de retraite anticipée pour les personnes ayant commencé à travailler très tôt, avec un nouvel aménagement. En effet, on a adapté le dispositif « carrières longues ». Ce, afin que les assurés ayant commencé à travailler tôt ne dépassent pas 43 annuités de cotisations.
Néanmoins, on a mis en place quatre bornes d’âge. Ce, avec l’âge de départ possible dépendant de l’âge de début d’activité et du nombre de trimestres cotisés. Le montant de la pension sera d’environ 50 % du salaire brut en net.
Dispositif de retraite anticipée pour cause de handicap
Par ailleurs, le dispositif de retraite anticipée pour les salariés handicapés est maintenu avec de nouveaux aménagements. La retraite anticipée est possible à partir de 55 ans et une double condition a été mise en place.
D’abord, une durée cotisée, ensuite, une situation de handicap justifiée sur cette période. La loi de 2023 supprime la condition de durée totale d’assurance. Ce qui permet à certaines personnes d’accéder à une procédure de validation rétroactive.
Réforme des retraites : Dispositifs de retraite anticipée pour incapacité au travail
En outre, les salariés atteints d’une incapacité de travail ou d’un taux d’incapacité permanente peuvent partir en retraite anticipée. La loi de 2023 modifie les conditions d’accès pour le dispositif.
Désormais, pour bénéficier de la retraite anticipée pour incapacité, il faut être dans l’incapacité de travailler depuis au moins deux ans. Il faut aussi justifier d’un taux d’incapacité permanente d’au moins 50%. Enfin, il faut avoir cotisé sur une période minimale de 12 mois consécutifs. Ces mesures s’appliquent à partir du 1er janvier 2024.
