Dernièrement, une jeune étudiante britannique de 18 ans s’est plainte d’avoir été arnaquée au sujet d’un recrutement sur WhatsApp. Elle a perdu 3500 euros à la suite d’une approche à titre « cybercriminel”.
Recrutement par WhatsApp : attention aux arnaques !
Elle se nomme Bella Betterton et c’est une étudiante de 18 ans qui vient du comté de Devon, au sud-ouest de l’Angleterre.
Elle partage son expérience à propos d’une tentative d’escroquerie sur WhatsApp. Les personnes malveillantes ont exploité l’application de messagerie instantanée pour manigancer une arnaque au recrutement.
Bella Betterton a pensé qu’il s’agissait d’un entretien d’embauche téléphonique. Pourtant, ce n’était pas du tout le cas. Elle a fini par livrer inconsciemment les détails de sa carte bancaire.
La suite de l’histoire de Bella
Suite à une conversation sur WhatsApp et plusieurs appels téléphoniques, les escrocs sont passés à l’action. Ils ont usé d’une technique sophistiquée pour escroquer Bella et lui voler les 3500 euros.
Pour motiver la jeune étudiante, les personnes malveillantes l’ont encouragé à acheter des produits pour ensuite faire des échanges en crypto-monnaie.
Pour vous aider à mieux comprendre le fonctionnement de l’escroquerie et vous prémunir, voici les étapes :
- Une conversation simulée avec la direction des ressources humaines de l’entreprise ;
- Ensuite, les hackers obtiennent le nom, l’adresse, la date de naissance ainsi que les coordonnées bancaires de la victime.
En raison de l’essor du télétravail ainsi que la dématérialisation des processus de recrutement, la cybercriminalité prend de l’élan.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes
En l’espace d’un an, le nombre de fraudes a augmenté de manière impressionnante. Les messages frauduleux sur WhatsApp ont permis aux personnes mal intentionnées de gagner de 20 000 livres (23 000 euros) à 1 million de livres (1,16 million d’euros).
Selon la police de Londres, ces chiffres ne sont qu’une infime partie de la réalité. En effet, de plus en plus d’actes d’escroquerie au recrutement sont recensés et les hackers font des promesses d’emploi.
En sachant communiquer parfaitement avec les victimes, les escrocs obtiennent facilement les informations à propos des données financières.
Malheureusement, Bella n’a pas pu bénéficier d’un remboursement auprès de la banque, vu qu’elle a consenti au mouvement bancaire. Si la banque ne peut rien faire, elle a décidé de faire son devoir en tant que citoyen. Elle a raconté son expérience devant les médias et la justice.
Pour espérer récolter tout cet argent, elle doit travailler plus comme serveuse et économiser autant que possible pour le financement de ses études de 10 000 livres.