Modes de paiements : 4 nouveautés pour faciliter vos transactions au quotidien

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par Marc

Pour aider les utilisateurs à mieux gérér leur compte en banque, la DSP3 et la Commission européenne prévoient de nouvelles mesures, liées aux différents modes de paiements.

La Commission européenne a révélé les détails d’une nouvelle révision de la directive sur les modes de paiements. L’objectif est de simplifier nos transactions quotidiennes. Voici donc quatre mesures, contenues dans ce texte, qui amélioreront notre vie quotidienne.

Identification des opérations dans les relevés de compte et limitation des cautions

D’abord, lorsque nous parcourons l’historique de notre compte bancaire, il n’est pas rare de trouver une opération dont nous n’avons aucun souvenir. Cela peut être un débit frauduleux ou simplement une confusion due au libellé de l’opération. Pour éviter cela, la DSP3 prévoit que les prestataires de services de paiement doivent inclure le nom du commerce dans le libellé. Ce, afin d’identifier clairement chaque transaction.

Ensuite, quand nous utilisons notre carte bancaire pour effectuer certaines transactions, une caution est généralement bloquée sur notre compte. Cependant, cette somme peut rester indisponible pendant une longue période, même si le coût réel de la transaction est inférieur. Pour remédier à cela, la nouvelle directive vise à mieux proportionner ces cautions par rapport au coût final attendu. Ensuite, elle vise à les libérer plus rapidement, évitant ainsi des désagréments aux utilisateurs.

Modes de paiements : retraits d’espèces chez les commerçants et vérification systématique des bénéficiaires

Puis, l’accès à l’argent liquide devient de plus en plus difficile avec la diminution des distributeurs automatiques et des agences bancaires. Pour faciliter cela, la Commission européenne souhaite permettre des retraits d’espèces aux caisses des commerces, également appelés « cashback. » Cette pratique, déjà autorisée, pourrait être étendue à tous les commerces et permettre des retraits jusqu’à 50 euros. Cela est possible même sans effectuer d’achat dans le magasin.

Enfin, la fraude aux virements est devenue un véritable fléau, touchant non seulement les entreprises, mais aussi les particuliers. En effet, les escrocs usurpent l’identité de créanciers légitimes et fournissent de faux RIB à leurs victimes. Pour lutter contre les arnaques liées à certains modes de paiements, la Commission prévoit une mesure. Effectivement, elle souhaite obliger les banques et les prestataires de services de paiement à mettre en place un système de vérification en temps réel. Cela concerne notamment le nom du détenteur du compte, indiqué dans le RIB. Ainsi, cela éviterait les transferts vers des comptes inconnus.

À propos de l’auteur,
Marc

Je suis un journaliste qui recueille, analyse et diffuse des informations à un large public. J'essaie de couvrir des sujets variés, allant de l'actualité politique à l'actualité sportive, en passant par les sujets sociaux et culturels.