Des chercheurs scientifiques ont dirigé des études avec l’appui de l’intelligence artificielle. Et surprise, il s’avère que les empreintes digitales ne sont pas si uniques qu’on le pense !
Voilà une nouvelle qui va rendre plus complexes la sécurisation biométrique et l’identification. D’après une recherche réalisée à l’Université de Colombia au Canada, les empreintes digitales ne sont pas si personnelles que ça.
Depuis plusieurs années, on pense que les empreintes digitales sont des signes propres à chaque humain. Ce qui signifie que chaque doigt est doté d’une empreinte digitale unique. Cela concerne tous les humains : homme, femme, enfant et même les jumeaux. C’est une manière de faire une identification avec précision d’un individu.
Les empreintes digitales ont permis même à la police scientifique d’identifier des criminels durant ses dernières années. Mais, cette vérité est entièrement bouleversée par l’Iintelligence Artificielle qui indique que les empreintes digitales ne sont pas propres à chaque individu.
En effet, des scientifiques ont utilisé un panel de 60 000 empreintes digitales à une IA afin de faire une comparaison. Et le résultat est sans appel : beaucoup d’empreintes digitales se ressemblent alors qu’elles viennent de différents individus.
L’IA a également mentionné qu’une même personne peut avoir plusieurs empreintes digitales très similaires alors qu’on pensait que chaque empreinte était propre à chaque doigt et surtout unique.
Jusqu’à aujourd’hui, la méthode utilisée pour l’analyse des empreintes se concentrait sur les « minuties ». Ce sont des points qui forment des croisements ou changements de continuité des lignes capillaires. Cependant, l’IA est allée plus loin dans ses recherches en utilisant les angles et les arrondis des empreintes digitales.
Cette découverte peut avoir des effets de taille dans le domaine légal. En effet, l’IA serait peut-être capable d’identifier des personnes à partir des empreintes sans faire aucune erreur. Ce résultat permet aussi de réouvrir certains dossiers et cold cases.
Si les progressions dans les recherches par ADN ont permis une réouverture de certaines enquêtes classées pour innocenter certains condamnés, cette nouvelle avancée dans le domaine des empreintes peut avoir des effets similaires.
