Les radars tronçons, conçus pour mesurer la vitesse moyenne des véhicules sur des portions de route, pourraient être retirés des routes françaises. L’association 40 millions d’automobilistes affirme que ces dispositifs coûteux à entretenir ne sont pas assez rentables pour la sécurité routière. Ainsi, cette dernière envisage de les remplacer par des radars automatiques plus simples et efficaces. Or, cette décision suscite des inquiétudes quant à la sécurité et à la rentabilité.
Des radars tronçons trop coûteux à entretenir
On a introduit les radars tronçons en France en 2012 pour réduire les accidents mortels. Mesurant la vitesse moyenne entre deux points sur une distance variable, ils sont plus précis et efficaces que les radars fixes traditionnels. Cependant, ils n’ont pas atteint les résultats escomptés, flashant seulement 5 000 conducteurs par an.
Pourtant, les radars fixes ont flashé 14 000. Les coûts élevés de maintenance et de réparation ont poussé la sécurité routière à envisager leur remplacement par des radars automatiques classiques. Ceux-ci étant moins coûteux et plus performants.
Une décision critiquée pour son manque d’équité
L’association 40 millions d’automobilistes critique la décision non-officielle de la sécurité routière, la qualifiant de recherche de rentabilité. En réalité, elle estime que l’aspect financier préoccupe davantage les autorités que la sécurité routière.
Par ailleurs, les associations d’automobilistes s’inquiètent également de l’inefficacité et de l’injustice de ce dispositif. On considère ce dernier comme une répression disproportionnée et une atteinte à la vie privée des conducteurs. Plutôt, elles plaident en faveur d’une réforme orientée vers la prévention et l’éducation plutôt que la sanction.
Vers un nouveau système en développement
Certes, les radars tronçons sont en déclin. Toutefois, la sécurité routière ne renonce pas à l’idée de mesurer la vitesse moyenne sur des portions de route. D’ailleurs, un nouveau système moins coûteux serait en cours de développement. Celui-ci se base sur la reconnaissance des plaques d’immatriculation à l’aide de caméras installées sur les bords des routes.
Cette solution, bien que techniquement pas encore aboutie, permettrait de calculer la vitesse moyenne sans recourir à des capteurs au sol ou à des boîtiers spécifiques. En attendant sa mise en place, des alternatives comme le Velolaser ou le Parifex Nano pourraient être envisagées.
