Les nouvelles règles pour toucher l’allocation chômage en 2023

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par Camille Dubois

Depuis quelques années, certaines règles de l'assurance chômage sont devenues plus complexes pour les demandeurs d'emploi. Nous allons ainsi vous fournir des informations essentielles à ce sujet.

Cette année, Pôle emploi a augmenté l’allocation chômage pour soutenir les demandeurs d’emploi face à l’inflation. Cependant, il est essentiel de comprendre les règles qui encadrent cette allocation, notamment le nombre minimum d’heures de travail requis. Cet article explique ces règles de manière simple et claire.

Revalorisation de l’allocation chômage

En 2023, Pôle emploi a augmenté le montant de l’allocation chômage de 1,9 %. Cela, en plus de la hausse de 2,9 % de l’été précédent. En réalité, cette augmentation exceptionnelle vise à mieux soutenir les demandeurs d’emploi face à l’inflation.

Depuis quelques années, certaines règles de l’assurance chômage sont devenues plus complexes pour les demandeurs d’emploi. Parmi elles, on peut citer le nombre minimum d’heures de travail requis pour percevoir l’ARE. Nous allons vous fournir des informations essentielles à ce sujet.

Négociations pour les nouvelles règles

Le mardi 12 septembre dernier, les partenaires sociaux se sont réunis au siège du Medef. L’objectif était de discuter des nouvelles règles qui encadreront l’assurance chômage dès 2024. Face à l’imposition du gouvernement sur ces négociations, certaines organisations syndicales et patronales ont évoqué la possibilité de s’affranchir de ces contraintes.

Ainsi, Hubert Mongon, le chef de file des négociateurs du Medef, a déclaré : « On ne peut pas accepter que l’État continue de brouiller les responsabilités et les modalités de financement des différents dispositifs de la politique d’emploi. »

Les conditions pour toucher l’assurance chômage

Pour bénéficier de l’ARE de Pôle emploi, plusieurs conditions doivent être remplies. D’abord, il est essentiel d’avoir perdu son emploi de manière involontaire. Que ce soit par un licenciement, une fin de CDD, une rupture anticipée à l’initiative de l’employeur, une rupture conventionnelle ou une rupture d’un commun accord.

En plus de cela, la personne doit résider en France et être physiquement apte à travailler. Par ailleurs, elle ne doit pas remplir les conditions pour une retraite à taux plein ou anticipée. De plus, la personne est contrainte de fournir des preuves d’une recherche active d’emploi ou être inscrite à une formation. Enfin, l’inscription à Pôle Emploi doit se faire dans les 12 mois suivant la fin du contrat de travail.

À propos de l’auteur,
Camille Dubois

Chargée de contenu éditorial, j'aime écrire sur tout ce qui touche au média, people, télé réalité et mode. Cela fait plusieurs années que je suis dans le métier et ça me passionne toujours autant !