Dans les prochains jours, la France va être touchée par une vague de froid qui vient du nord de l’Europe. Quand les températures vont baisser, la consommation électrique va connaître une hausse.
Toutefois, la France confirme qu’elle est déjà prête à approvisionner le territoire de tous ses besoins en énergie électrique.
Electricité : la France se dit prête pour la saison
Le pays s’est déjà préparé pour subvenir à ses besoins en électricité. Le RTE ou Réseau de transport d’électricité qui est le gestionnaire du réseau de haute tension l’a confirmé vendredi.
Dans son discours, le RTE évalue que « la production française pourra couvrir les consommations sur le territoire, avec une pointe estimée à 83,5 GW mercredi 10 janvier ». C’est encore loin du record en 2012 avec un pic qui avait atteint les 102,98 GW le 8 février à 19 heures.
En outre, la France peut avoir un coup de pouce de ses voisins européens. RTE précise que : « Même si aucune vigilance particulière n’est à prévoir pour la sécurité d’approvisionnement, la France pourra si besoin compter sur ses capacités d’import ».
En effet, la France vend également cette énergie. RTE indique que le 3 janvier à 15 h 30, « la France a enregistré un nouveau solde exportateur maximum à 20,3 GW ».
Cela dépasse les précédents records d’exportation enregistrés en février 2019 (17,4 GW) et en décembre 2023 (18,7 GW). Il faut dire ainsi que : « Les marchés ont montré leur intérêt pour la production d’électricité française ».
Pourquoi le volume d’exportation est si élevé ?
D’après RTE, il y a plusieurs facteurs qui expliquent ces nouveaux records d’exportation d’électricité réalisés en ce début d’année.
A commencer par les températures qui étaient au-dessus des normales de saison. Puis, on note également la baisse structurelle de la consommation depuis la fin 2022, en plus de la baisse traditionnelle de la demande durant la période de Noël.
D’ailleurs, grâce à la consolidation des interconnexions entre la France et les pays voisins, le volume d’exportation augmente.
RTE précise également « une production éolienne abondante en France » ainsi qu’une « disponibilité de la production nucléaire supérieure » en comparaison à l’année 2023 qui a été marquée notamment par les problèmes de corrosion dans les réacteurs.
Grâce à toutes ces conditions dites avantageuses, la France a pu réussir à couvrir l’intégralité de ses besoins en électricité par des sources décarbonées (éolien, hydraulique, solaire et nucléaire), les 2 et 3 janvier derniers et durant même les pics de consommation.
