Elon Musk met en garde contre la faillite de ses concurrents

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par Camille Dubois

Elon Musk a mis en garde les constructeurs automobiles américains contre le fait de céder aux demandes de l'UAW. Il a notamment averti Ford, General Motors et Stellantis.

Le PDG de Tesla, Elon Musk, a récemment exprimé des préoccupations sur la possible faillite des constructeurs automobiles traditionnels américains. Ce, en raison de la grève qui sévit aux États-Unis. Cette grève, menée par le syndicat UAW, revendique des augmentations de salaire significatives et des semaines de travail plus courtes. Ainsi, Elon Musk estime que ces demandes sont excessives et pourraient avoir des conséquences désastreuses pour l’industrie automobile.

Les revendications exorbitantes de l’UAW

Elon Musk a vivement critiqué les revendications du syndicat UAW. En vérité, ce dernier demande une augmentation salariale de 40 %. Outre cela, il réclame une réduction de la semaine de travail à 32 heures.

De plus, les travailleurs veulent des garanties quant à la préservation de leurs emplois face aux évolutions de l’industrie automobile. Selon Elon Musk, ces demandes sont disproportionnées et pourraient entraîner la faillite des constructeurs automobiles traditionnels.

Les mises en garde d’Elon Musk

Ainsi, Elon Musk a mis en garde les constructeurs automobiles américains contre le fait de céder aux demandes de l’UAW. Il a notamment averti Ford, General Motors et Stellantis. D’ailleurs, le PDG de Tesla est convaincu que cela pourrait aggraver leur situation financière déjà précaire.

Dans un tweet, il a souligné qu’ »ils veulent une augmentation de salaire de 40 % et une semaine de 32 heures. C’est le meilleur moyen de conduire General Motors, Ford et Chrysler à la faillite en un rien de temps. » Elon Musk estime que si ces entreprises se portent bien actuellement, les travailleurs devraient également en bénéficier. Cependant, il ne partage pas l’opinion des grévistes sur l’équité de la répartition des richesses.

Elon Musk : La politique anti-grève de Tesla

Contrairement aux constructeurs traditionnels, Tesla a adopté une politique stricte contre les grèves dans ses usines. Un exemple en est l’usine de Buffalo, dans l’État de New York. Une vingtaine d’employés ont exprimé leur intention de se syndiquer avec l’aide de l’UAW en début d’année 2023. Le lendemain, la direction a licencié 30 employés impliqués dans le projet.

Par la suite, une plainte a été déposée auprès du National Labor Relations Board. Elle accuse Tesla de licencier ces travailleurs en représailles à leur tentative de syndicalisation. Cette politique explique pourquoi Tesla n’est pas touché par le mouvement de grève qui secoue l’industrie automobile aux États-Unis.

À propos de l’auteur,
Camille Dubois

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