Ces dernières années, la nourriture servie dans les cantines scolaires ou d’entreprise a déjà connu quelques changements. En France, des nouveautés vont faire leur apparition !
D’après un sondage Ifop en partenariat avec le SNRC, près de 46 % des Français ont recours aux services de restauration collective en entreprise ou à l’école.
En effet, 69 % trouvent que le système de restauration français est correct. Manger à la cantine rime ainsi avec « un moment de convivialité » et « une solution pratique et rapide pour déjeuner ». 74 % des interviewés apprécient la qualité et la diversification de ce type de restauration.
Ces derniers temps, les établissements de restauration collective ont réalisé beaucoup d’effort pour offrir aux consommateurs des produits de qualité.
L’Etat a même transmis un rapport au Parlement sur « l’application des objectifs d’approvisionnement fixés à la restauration collective » par la loi Égalim de 2018.
Dans ce rapport, il est confirmé que les restaurants collectifs consacrent plus d’argent sur l’achat des « produits durables et de qualité ».
Cependant, l’objectif de 50 % pour ce type de produits n’est pas encore atteint. En 2022, il s’élevait seulement à 27,5 %. Il faut mentionner que cette quantité de produits inclut 13,1 % de produits bio.
Mais on peut constater des variations selon les secteurs. Par exemple dans l’administration, l’approvisionnement en produits de qualité est très élevé en atteignant les 35 % de « produits durables et de qualité » en moyenne. Cela diminue considérablement à 15 % dans les établissements de santé.
Dans le secteur de l’enseignement, les produits de qualité sont abondants en primaire avec un taux de 42,8 %. Puis, cela va dégringoler au fur et à mesure du niveau pour atteindre la moyenne de 28,9 %.
Quelle sera l’image future des cantines ? Pour les prochaines années, l’objectif reste l’utilisation des produits durables et de qualité à hauteur de 50 %.
Pour ce faire, il faut miser davantage sur l’insertion des produits bio dans les menus des écoles ou des universités pour parvenir à l’objectif de 20 %.
Depuis le 1er janvier 2024, ce n’est pas un hasard si vous apercevez de la viande et du poisson aux menus des cantines. En cause, il faut atteindre les 60 % de produits durables et de qualité pour la viande et le poisson.
On peut également découvrir dans ces restaurants collectifs des produits qui viennent du commerce équitable.
Mais tout cela a un coût ! Par exemple, le tarif d’un repas pour les écoles est de 2 euros en moyenne. Ce qui implique une hausse moyenne de 20 %.
