Une situation très embarrassante pour la CAF ! En effet, les informations intimes de plusieurs allocataires de cet organisme se trouvaient en libre accès sur internet. Aussi, elles étaient visibles par tous les internautes. Voici les explications.
Qui sont les victimes de cette fuite d’informations auprès de la CAF ?
Une terrible erreur de la part de la CAF et du personnel. À cause de cela, des informations intégrales plutôt intimes des allocataires de la CAF ont été partagées sur Internet, visibles par tous. En tout, on a vu circuler en ligne les données sensibles de 10 204 allocataires.
En somme, on a pu constater 181 types de données lors de la fuite d’informations. On a pu ainsi apercevoir les informations générales des victimes. Notamment, l’adresse de leur résidence, la date de leur naissance, leur situation matrimoniale, leur situation médicale ainsi que leur situation professionnelle. On a aussi pu trouver dans ces informations toutes les allocations dont les victimes bénéficient. À savoir l’APL, les allocations familiales, le RSA et bien d’autres encore.
Suite à donner de cette erreur fatale
En effet, la disponibilité de ces informations sur internet a presque duré 2 ans. Précisément, de mars 2021 au début janvier 2023. En expliquant les faits, on a mentionné que l’erreur pourrait provenir d’une fausse manipulation venant d’un certain prestataire de la CAF. En effet, étant responsable de la formation de nouveaux agents, ce prestataire a peut-être utilisé les mauvaises données.
Face à cela, le juriste à La Quadrature du Net, Bastien Le Querrec, a déclaré qu’« Il s’agit de données personnelles sensibles. Je ne pense pas que la CAF avait juridiquement le droit d’exporter ces données […] C’est très problématique que la CAF se permette d’envoyer ces données à un prestataire privé, elle aurait pu faire cette formation avec un jeu de données fictives. »
En attendant, les enquêtes se poursuivent. On connaîtra alors les réelles raisons de cette fuite d’informations auprès de la CAF. Aussi, cet organisme se chargera d’aviser les victimes de l’existence de la situation.
