D’après le gouvernement, ces dernières années ont été marquées par une prescription d’innombrables d’arrêts maladie de complaisance.
Face à cette situation, l’exécutif vient de lancer bon nombre de mesures pour en finir avec les fraudes surtout les arrêts maladie en téléconsultation.
L’Etat vient de mettre en garde les personnes en arrêts maladie. En effet, il a remarqué qu’il y avait trop d’arrêts de complaisance ces dernières années. Ce qui a un impact direct sur la Sécurité sociale.
La Dépêche rapporte que les dépenses d’indemnités journalières maladie ont connu une hausse de 60% allant de 11 milliards d’euros en 2010 pour arriver à 16 milliards en 2022.
En 2022, le gouvernement a distribué près de 8,8 millions d’arrêts maladie contre 6,4 millions il y a dix ans. En effet, beaucoup de médecins octroient des arrêts maladie à des personnes qui n’en ont pas besoin. Du coup, le gouvernement veut devenir plus strict.
L’objectif de cette mesure est de surveiller plusieurs milliers de médecins considérés comme des « gros prescripteurs ». En effet, ces médecins arrivent à faire des prescriptions d’arrêts maladie abusifs allant de deux à quatre fois plus fréquentes que leurs confrères.
Par conséquent, la facture de la Sécurité sociale est en forte augmentation. Ces médecins seront sous surveillance avec une « mise sous objectif » pour qu’ils se rapprochent de la moyenne des autres médecins.
Une réforme pour les téléconsultations
Les réglementations qui régissent la prescription des arrêts maladie en consultation vont changer également. Le gouvernement limite à trois consultations maximum.
Cependant, il y a une exception si le médecin traitant habituel qui a fait la téléconsultation ou si le patient n’a pas obtenu un rendez-vous physique pour le renouvellement de son arrêt de travail.
D’après le baromètre d’Apicil, 35% des employés ont fait des arrêts maladie en 2022 pour une durée moyenne de 22,13 jours.
