Si le conjoint survivant n’a pas bénéficié de la pension de réversion, il peut demander cette autre aide sociale. Nommée allocation veuvage, cette subvention d’un montant de 679,82 euros se verse tous les mois durant environ deux années.
La sécurité sociale ou la MSA verse cette allocation temporaire aux veufs qui n’excèdent pas l’âge des 55 ans. Toutefois, il faut remplir quelques critères avant d’être un allocataire de cette aide.
Tout d’abord, il faut être un résident français âgé de moins de 55 ans. En dépassant cet âge, il est possible de prétendre à la pension de réversion.
En outre, le demandeur doit être célibataire. Il ne faut pas aussi dépasser la limite de 828,37 euros par mois pour les revenus des 3 mois qui précèdent le décès de son conjoint. Actuellement, le montant de cette allocation est d’environ 697,82 euros par mois.
Il faut également préciser que l’allocation veuvage s’adresse exclusivement aux conjoints survivants qui ont été mariés avec le conjoint décédé. Les couples pacsés, non mariés ou divorcés ne peuvent pas ainsi bénéficier de cette subvention.
L’allocation veuvage peut durer durant deux ans. Mais au cas où le veuf serait âgé de 50 ans lorsque le conjoint est décédé, le versement peut se prolonger sur 5 ans.
Quelle est la démarche à suivre pour la demande de l’allocation veuvage ?
Pour obtenir cette aide de près de 700 euros, le veuf ou la veuve doit adresser une demande à la caisse de retraite de son conjoint décédé. Le formulaire Cerfa n° 12098*04 doit accompagner cette demande.
Un autre point à bien préciser : il faut faire sa demande dans les deux ans qui suivent le décès du conjoint. Après ce délai, il n’est plus éligible à la subvention. Le conjoint décédé doit avoir également une affiliation à l’assurance vieillesse durant 3 mois.
En ce qui concerne le versement de l’allocation veuvage, il commence le jour qui suit le décès du partenaire. Cependant, si la demande a été réalisée dans les 12 mois suivant le décès, le conjoint veuf peut encore bénéficier de l’allocation dès le 1er jour suivant le décès.
Quand les 12 premiers mois sont écoulés, le demandeur ne peut plus obtenir que l’aide à partir de la date de sa demande. On conseille ainsi de faire la demande de cette allocation le plus vite possible après le décès. De cette façon, il peut bénéficier de deux ans de subvention.
