Agirc-Arrco : Avec la suppression du malus, voici les changements pour la retraite complémentaire

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par Marc

La suppression du malus de l'Agirc-Arrco soulève de nombreux défis et incertitudes. Les explications !

Avec l’approche de la mise en application de la réforme des retraites en septembre, de nombreuses questions se posent concernant l’avenir de la retraite complémentaire et en particulier du coefficient de solidarité de l’Agirc-Arrco, également connu sous le nom de bonus/malus. Les changements prévus suscitent des attentes et des incertitudes chez les futurs retraités.

Des questions en suspens concernant la retraite complémentaire

Alors que la réforme des retraites se concrétise, les Français commencent à envisager leur avenir à la retraite. Certains devront faire face à un relèvement progressif de l’âge de départ. Tandis que d’autres devront décaler leur retraite.

Dans ce contexte complexe, plusieurs décrets ont été publiés pour clarifier les mesures adoptées à l’Assemblée nationale. Les bénéficiaires du dispositif carrière longue ou de certaines majorations attendent avec impatience les détails de ces nouvelles mesures.

L’incertitude autour du coefficient de solidarité de l’Agirc-Arrco

On remet en question le coefficient de solidarité, également appelé bonus/malus, mis en place en 2019. Selon ce système, les anciens salariés du secteur privé voient leur retraite complémentaire diminuée de 10% pendant trois ans s’ils partent à l’âge du taux plein. Ainsi, pour supprimer ce malus, ils doivent travailler une année de plus.

Le destin incertain du bonus de l’Agirc-Arrco

Avec le report de l’âge légal de départ, on remet en question aussi la pérennité du bonus/malus. Selon Didier Pensec, directeur de l’unité relations clients et arbitrage réglementaire à l’Agirc-Arrco, il n’y a pas encore de réponse claire à ce sujet. Les syndicats et le patronat doivent ainsi se réunir pour négocier un nouvel accord.

En somme, la suppression du malus de l’Agirc-Arrco soulève de nombreux défis et incertitudes. Alors que les premières mesures de la réforme des retraites doivent entrer en vigueur en septembre, les retraités qui partent à ce moment-là pourraient encore se soumettre à ce malus. Il est crucial que les partenaires sociaux parviennent à un accord. Cela, afin d’éviter de pénaliser inutilement les nouveaux retraités si l’on supprime finalement le malus.

À propos de l’auteur,
Marc

Je suis un journaliste qui recueille, analyse et diffuse des informations à un large public. J'essaie de couvrir des sujets variés, allant de l'actualité politique à l'actualité sportive, en passant par les sujets sociaux et culturels.