Habitante dans la métropole de Lyon, une ado de 13 ans a été étonnée de voir un courrier des Finances publiques qui débarque chez elle en son nom.
Elle est dans l’obligation de payer une somme astronomique pour la taxe d’habitation alors qu’elle vit encore sous les toits de ses parents.
Domiciliée à Caluire-et-Cuire, commune située dans la métropole lyonnaise, Sophie est une simple collégienne et elle ne s’apprêtait pas à recevoir un courrier de ce genre le 6 novembre dernier.
Avec le logo de la République française sur l’enveloppe, elle a pensé que son diplôme d’anglais est enfin arrivé. Mais ce n’est pas du tout le cas.
En réalité, cette enveloppe renferme un document tout à fait inhabituel : il s’agit d’un avis de taxe d’habitation d’un montant de 2 467 euros. Très surprise, elle présente le courrier à sa mère et explique que son argent de poche n’est pas assez pour payer cette énorme somme.
Les parents rassurent l’adolescente que c’est peut-être une erreur. Le père parle d’une situation “ubuesque” auprès du Progrès. Il plaisante même en disant que leur fille a peut-être acheté une maison “sans leur dire”.
Une faute durant la déclaration des parents
Les parents de Sophie essaient de contacter les Finances publiques pour demander si c’est vraiment vrai mais la ligne reste inaccessible. Ils n’ont pas également souhaité utiliser le web car le délai de réponse devient plus long.
Puis, la Direction régionale des Finances publiques a évoqué que ce problème a comme origine une erreur dans la déclaration effectuée par les parents. D’après eux, les parents ont annoncé que l’hébergement de leur fille se fait à titre gratuit.
Le système a donc fait cette interprétation : la propriété était un lieu de résidence secondaire pour leur fille à part sa résidence principale. Du coup, il y a toujours une taxe d’habitation pour les résidences secondaires.
D’après BFM, les Finances publiques ont noté les coordonnées des parents de la jeune fille pour l’annulation de cette taxe d’habitation.
