Suppression du ticket de caisse : 4 exceptions à connaître

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par Ingrid Bernard

Malgré la suppression des tickets de caisse, il existe quatre exceptions importantes à connaître. Les voici !

À partir du 1ᵉʳ août 2023, la suppression des tickets de caisse sera officielle en France, conformément à la loi anti-gaspillage. Cependant, cette mesure, visant à réduire les déchets, comporte quelques exceptions importantes. Cet article explore ces exceptions et les raisons pour lesquelles la suppression des tickets de caisse peut présenter certains défis.

Gestion des dépenses et preuves d’achat

La suppression des tickets de caisse complique la gestion des dépenses pour les consommateurs. En effet, sans ces reçus, il sera plus difficile de vérifier les transactions et de fournir des preuves d’achat. En particulier pour les remboursements éventuels.

Ainsi, il est essentiel d’être vigilant lors du passage en caisse et de s’assurer que l’opérateur ne commet pas d’erreur.

Fin du ticket de caisse : risques accrus de fraude

La suppression des tickets de caisse systématiques peut entraîner une augmentation des fraudes. Effectivement, les paiements sans contact deviendront une cible privilégiée pour les fraudeurs. Néanmoins, des associations mettent déjà en garde les consommateurs, soulignant les risques liés à l’absence de ticket.

Par exemple, certains chauffeurs de taxi peuvent demander au client de leur remettre leur carte bancaire. Ce, afin d’effectuer une transaction « sans contact » en tapant eux-mêmes le montant à régler. De ce fait, sans ticket de caisse, il sera difficile de vérifier si le montant prélevé est correct.

Suppression du ticket de caisse : les exceptions à la règle

Malgré la suppression des tickets de caisse, il existe quatre exceptions importantes à connaître. Tout d’abord, les tickets de caisse concernant l’achat de biens durables seront toujours imprimés. En cause, ces tickets mentionneront l’existence et la durée de la garantie légale de conformité. Ensuite, les tickets de carte bancaire relatifs à des opérations annulées ou faisant l’objet d’un crédit seront également imprimés systématiquement. Cela permettra aux consommateurs d’avoir une trace de ces transactions spécifiques.

De plus, les tickets de caisse ou autres documents de facturation, imprimés par les instruments de pesage à fonctionnement non automatique sont le dernier contre-exemple. Enfin, les tickets émis par des automates, dont la conservation et la présentation sont nécessaires pour bénéficier d’un produit ou d’un service, font également partie des cas exceptionnels. Les consommateurs doivent conserver ces tickets pour pouvoir bénéficier des avantages liés aux produits ou services.

À propos de l’auteur,
Ingrid Bernard

Ancienne parisienne exilée à Marseille, je suis fascinée par l'univers des séries TV, surtout celle de Netflix. Rédactrices pour plusieurs magazines francophones, je suis de nature curieuse et adore partager mon point de vue sur tous les sujets médiatiques.