Retraite : A 64 ans, ce retraité ne touchera jamais sa pension, car la CPAM le croit mort

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par Marc

L’histoire d’Alain Delage peut faire froid dans le dos. En effet, ce retraité de 64 ans ne bénéficiera peut-être jamais de sa pension de retraite à cause d'une erreur de la CPAM.

La question de la retraite fait actuellement beaucoup parler à cause de la réforme. De plus, l’administration peut encore faire des erreurs qui compliquent l’accès à la pension. On pense par exemple au cas de ce retraité de 64 ans que la CPAM croit mort.

Déclaré mort par la CPAM, ce retraité ne touchera pas sa pension de retraite

L’histoire d’Alain Delage peut faire froid dans le dos. En effet, ce retraité de 64 ans ne bénéficiera peut-être jamais de sa pension de retraite. Pour cause, la CPAM le croit mort. Or, une personne déclarée morte ne peut pas bénéficier d’une pension de retraite. Bien évidemment, l’homme est toujours en vie et se demande alors ce qui a poussé l’administration à penser le contraire.

D’autre part, ce problème affecte grandement sa vie. Il pensait enfin pouvoir profiter de sa retraite à 64 ans, or sa situation ne fait qu’empirer. Par exemple, sa carte vitale a expiré depuis deux semaines. Aussi, les responsables ont bloqué l’accès à son compte Ameli.

D’une part, sa banque et ses deux assurances reconnaissent son existence parmi les vivants. D’autre part, l’Agirc-Arrco et la Caisse nationale d’assurance vieillesse l’ont déclaré mort le 10 mars dernier. Cela lui a alors supprimé tout accès à une ressource économique.

Il n’a plus de revenus

Ainsi, la personne concernée a déclaré auprès du Parisien : “Je ne vais peut-être pas toucher ma pension début juin, car je suis considéré comme mort par mes caisses de retraite ». Il s’agit de 1100€ et 700€ de la part de la Cnav et de l’Agirc-Arrco qui pourraient disparaître. Mais encore, la procédure de réclamation s’annonce encore plus compliquée.

Il lui faut premièrement établir un certificat de vie par sa mairie pour commencer. Malheureusement, la démarche prend du temps et le pénalise au niveau du fisc. Il faut savoir que ce dernier reconnaît son existence et lui a adressé ses redevances au fisc.

En outre, il affirme que l’erreur vient de l’administration. La date du 10 mars correspond en fait au décès de son père. Ainsi, la CPAM a reconnu ses torts en déclarant : “Le service en charge de la gestion du dossier a enregistré les informations liées au décès sur le dossier de Monsieur Delage fils, et non celui de son père ».

À propos de l’auteur,
Marc

Je suis un journaliste qui recueille, analyse et diffuse des informations à un large public. J'essaie de couvrir des sujets variés, allant de l'actualité politique à l'actualité sportive, en passant par les sujets sociaux et culturels.