La réforme des retraites envisagée par l’État continue à provoquer une grande colère en France. Pour faire entendre leur voix, “les Robins des bois de l’énergie“ n’hésitent pas à prendre de grandes mesures. Dernièrement, ils ont coupé les compteurs Linky dans certains secteurs en signe de protestation.
Réforme des retraites : les compteurs Linky comme moyen de protestation
La réforme des retraites conjuguée avec l’inflation du moment provoque de nombreuses manifestations en France actuellement. Parmi ces protestants, on compte en première ligne les “Robins des bois de l’énergie.“ Dernièrement, ces manifestants ont pris pour cible les compteurs Linky, afin de faire entendre leur voix. Cela a eu lieu dans la Vienne (Nouvelle Aquitaine). En effet, l’initiative vient de la CGT et de sa sous-branche “Les Robins des bois de l’énergie dans la Vienne.“
En effet, le syndicat de l’énergie de la Vienne a lancé une nouvelle opération “Robin des bois“ dans leur département. Ils ont coupé les communications des compteurs Linky sur une grande partie du secteur. Ils ont entrepris cela pour attirer le regard du gouvernement. En effet, ils protestent contre la réforme des retraites et l’inflation incessante du moment. Ils ont entrepris cette opération après une décision commune prise en assemblée générale. De ce fait, il n’y a ni relevé, ni coupure à distance, ni facturation pour les secteurs en question.
Robins des bois de l’énergie : ce qu’ils demandent
La CGT a partagé le motif de leur action via un communiqué. Dans ce communiqué, la CGT a alors déclaré : « Notre détermination contre ce projet de réforme des retraites reste intacte, les électriciens et gaziers de la Vienne vont continuer de reprendre en main leur outil de travail. » En effet, la CGT et ses sous-branches comptent bien réclamer de nombreuses choses. Toutefois, leur principale revendication repose sur la réforme des retraites.
Ils demandent par exemple de changer l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans avec un taux plein. Une mesure effective dans de nombreux pays comme au Japon par exemple. En outre, ils veulent aussi que les pensions de retraite aient la même valeur que le Smic minimum. De plus, ils demandent également la diminution du nombre d’années de cotisations à 37,5. Aussi, ils estiment que l’État doit tenir compte des périodes d’étude et de chômage pour le calcul de la pension. Parmi leurs revendications, on peut citer également la hausse des salaires et l’égalité salariale.
