Prime de Partage de la Valeur : 5,9 millions de salariés ont bénéficié d’un montant moyen de 885 euros en 2023

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par Ingrid Bernard

Les données de l’Urssaf viennent de révéler que près de 5,9 millions de salariés ont obtenu la Prime de Partage de la Valeur (PPV) en 2023.

Pour un montant moyen de 885 euros, les entreprises ont versé 5,32 milliards d’euros l’an dernier pour leurs salariés.

Qui peut bénéficier de cette prime exceptionnelle ?

Près d’un tiers des employés bénéficiaires de cette prime ont obtenu 1 000 euros ou plus. Les 40% ont reçu moins de 500 euros.

Sur les 519 000 établissements qui ont versé cette subvention, près de 23,9% sont de petites structures qui possèdent moins de salariés.

La plupart de ces entreprises qui ont versé la prime font partie généralement des industries et cela excède les 40%.

Les établissements qui se trouvent dans l’hôtellerie-restauration ainsi que le secteur arts, spectacles et activités récréatives ne dépassent pas les 14%.

Qu’en est-il du montant de cette prime ?

Le montant de cette subvention est plus élevé dans les petites entreprises. Pour les moins de 10 salariés, la PPV peut atteindre les 1 141 euros. Son montant est à 855 euros dans les entreprises qui emploient 2000 personnes ou plus.

Le secteur du raffinage de produits pétroliers se distingue de toutes les entreprises. Le montant moyen de sa prime parvient jusqu’à 3 000 euros. Les autres secteurs comme les activités financières et d’assurance, la distribution de gaz et d’électricité et même l’habillement peuvent aussi profiter des primes jusqu’à 1 300 euros.

La PPV a pris la place de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (PEPA). Cette dernière a été en vigueur jusqu’au premier trimestre 2022. En 2022, 6,8 millions ont bénéficié de cette prime pour un montant moyen de 779 euros.

Quel est le changement pour 2024 ?

Pour cette année 2024, toutes les entreprises continuent de distribuer cette prime. Cependant, tous les salariés ne peuvent plus profiter d’une exonération d’impôts sur le revenu et les contributions sociales.

Si le salarié empoche une rémunération supérieure à trois Smic ou il fait partie d’une entreprise de plus de 50 salariés, la prime est soumise à la CSG et CRDS ainsi qu’à l’impôt sur le revenu. Cela ne se présente pas si elle s’associe à un plan d’épargne dans une certaine limite.

Les salariés qui ont des revenus inférieurs à trois Smic et qui travaillent dans une entreprise de moins de 50 salariés peuvent encore bénéficier d’une réduction de cotisations sociales et de l’impôt sur le revenu jusqu’au 31 décembre 2026.

À propos de l’auteur,
Ingrid Bernard

Ancienne parisienne exilée à Marseille, je suis fascinée par l'univers des séries TV, surtout celle de Netflix. Rédactrices pour plusieurs magazines francophones, je suis de nature curieuse et adore partager mon point de vue sur tous les sujets médiatiques.