Présence de 1,4-dioxane dans l’eau de neuf régions françaises

Mis en ligne le
par Marc

Le 1,4-dioxane présente une grande mobilité dans les sols, ce qui peut conduire à sa contamination des eaux souterraines. Voici les régions affectées.

L’Anses a récemment identifié la présence du solvant 1,4-dioxane dans les nappes phréatiques de neuf régions françaises. Or, ce solvant est classé comme potentiellement cancérigène pour l’homme. Malgré cela, cette contamination est passée relativement inaperçue, contrairement à d’autres cas. À l’instar de celui du chlorothalonil dans l’eau potable en France.

Les sources de contamination et l’utilisation du 1,4-dioxane

Le 1,4-dioxane est un solvant utilisé depuis les années 60 dans diverses industries. Notamment dans la production de peintures, vernis, colorants, antigels, détergents, déodorants, shampoings, cosmétiques, pesticides, produits pharmaceutiques, textiles et industrie papetière. Par ailleurs, sa présence dans l’eau est principalement liée à l’élimination des déchets chimiques et aux rejets d’eau résiduaires.

L’ampleur de la contamination et les régions les plus touchées

Le 1,4-dioxane présente une grande mobilité dans les sols, ce qui peut conduire à sa contamination des eaux souterraines. Les régions affectées sont l’Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Grand Est, Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire et Occitanie.

Selon Le Parisien, l’Île-de-France est la plus touchée, avec quatre usines de production d’eau potable présentant des résultats positifs au 1,4-dioxane. D’ailleurs, les Yvelines enregistrent même une concentration maximale de 4,8 µg/l, soit le record en France.

Les actions entreprises et les seuils réglementaires

L’Anses, en collaboration avec l’Agence régionale de santé (ARS), mènera des investigations supplémentaires. L’objectif est de mieux comprendre les conséquences de la présence du 1,4-dioxane. En attendant, l’Anses assure « la qualité de l’eau distribuée sur les communes concernées pour les paramètres analysés dans le cadre du contrôle sanitaire réglementaire et compte tenu des connaissances scientifiques actuelles ».

À ce jour, il n’existe aucune réglementation spécifique en France concernant le 1,4-dioxane. Les seuils réglementaires varient selon les pays, avec une norme fixée à 50 µg/l par l’OMS, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud et le Canada. Toutefois, l’Environmental Protection Agency (EPA) aux États-Unis recommande un seuil maximal de 0,35 µg/l.

À propos de l’auteur,
Marc

Je suis un journaliste qui recueille, analyse et diffuse des informations à un large public. J'essaie de couvrir des sujets variés, allant de l'actualité politique à l'actualité sportive, en passant par les sujets sociaux et culturels.