Le réchauffement climatique affecte de plus en plus les villes comme Paris. En effet, les plus fragiles risquent de subir des conséquences néfastes sur leur santé. Une étude récente a révélé que Paris est la ville française la plus à risque de « mourir de chaud ». Ce, en raison de son exposition à l’effet d’îlot de chaleur urbain.
Paris : une ville très exposée à l’effet d’îlot de chaleur urbain
Paris a tendance à absorber la chaleur en raison de la couleur des bâtiments et du goudron. Ce qui provoque une élévation de la température en été. Selon l’étude publiée dans The Lancet Planetary Health, Paris est considérée comme la ville la plus à risque de « mourir de chaud ». Cela, parmi les 854 villes de 30 pays européens étudiées. Ainsi, on estime la surmortalité due à ces fortes chaleurs à environ 400 décès par an pour la capitale française.
Les effets du froid sur la santé des citoyens
Le froid tue encore plus que la chaleur. Paris est la ville la plus à risque de « mourir de chaud ». Toutefois, les chercheurs ont également révélé que 6 600 personnes meurent prématurément chaque année à Paris en raison du froid.
Dans ce classement, c’est Londres qui arrive en première place. Effectivement, le risque de mourir de froid est deux fois plus élevé dans la capitale britannique par rapport à la moyenne.
Les solutions pour atténuer les effets des vagues de chaleur urbain
Pour réduire les effets des vagues de chaleur urbain, les chercheurs préconisent une augmentation de la végétation dans les villes. En vérité, les arbres et les plantes contribuent à réduire la température et à fournir de l’ombre. Les toits végétalisés, les parcs et les espaces verts peuvent également aider à réduire les températures dans les zones urbaines.
En outre, la promotion de l’utilisation de matériaux réfléchissants pour les bâtiments et les routes pourrait également aider à réduire les effets des vagues de chaleur urbain.
