Michel-Édouard Leclerc déclare une nouvelle enthousiasmante : il y a aura une baisse de prix sans sanctionner les agriculteurs !

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par Ingrid Bernard

Michel-Édouard Leclerc vient d’annoncer une bonne nouvelle : il va réduire les prix sans modifier la hausse des revenus des agriculteurs !

Michel-Édouard Leclerc a été l’invité de BFMTV Politique. En effet, il a promis « des poches de baisses » de prix qui concerneront des centaines de produits.

Cela va toucher les produits des rayons textiles, les articles de déco de table ainsi que les jouets de Noël. Il a précisé que : « Dans la concurrence qu’on se livre (avec d’autres enseignes), on va aussi prendre sur nos marges. ». Mais pas que.

Le bosse de Leclerc a indiqué aussi le retour à une inflation « à 2 ou 3% » en France en 2024. Il s’agit d’une période d’inflation qui va s’étaler sur dix ans environ : « On rentre dans un cycle plus vertueux sur le plan écologique. Mais qui coûte plus cher à produire. »

Grâce ainsi à des poches de baisse de prix dans les rayons, il pourrait y avoir une réconciliation des demandes des agriculteurs avec une politique de baisse des prix.

Pour le patron de Leclerc, il faut « augmenter le revenu des agriculteurs au niveau de la production. Sans impacter durablement le consommateur ».

Le boss va faire baisser les prix sans détériorer le salaire des agriculteurs

Le président du comité stratégique du groupe de grande distribution évoque que le rapprochement des demandes des agriculteurs avec les réclamations des clients est possible. On peut parler par exemple du jus d’orange et des détergents.

D’après lui, « l’essentiel de l’inflation » touchait principalement des produits qui ne sont pas fabriqués pas les agriculteurs. Du coup, il pense qu’« augmenter le revenu des agriculteurs au niveau de la production… Sans impacter durablement le client » est une mission possible.

Pour ce faire, il « prend l’engagement, tout en baissant les prix, de ne pas altérer cette possible augmentation des revenus des agriculteurs ». Il envisage également de prendre sur ses marges.

« Mais par exemple, dans la concurrence que l’on se livre entre Leclerc, Carrefour ou Auchan, on va aussi prendre sur nos marges. Ce ne sont pas que les conditions d’achat qui font les prix. C’est aussi de prendre sur nos marges. Et on baisse tel ou tel secteur ».

Michel-Édouard Leclerc ajoute qu’il est en train de mettre en œuvre un plan pour baisser les prix davantage plus que Carrefour par exemple.

« Je ne suis pas propriétaire des centres Leclerc, c’est une marque collective. Mais à partir de conditions d’achat, et en investissements, cela peut concerner des centaines de produits ».

À propos de l’auteur,
Ingrid Bernard

Ancienne parisienne exilée à Marseille, je suis fascinée par l'univers des séries TV, surtout celle de Netflix. Rédactrices pour plusieurs magazines francophones, je suis de nature curieuse et adore partager mon point de vue sur tous les sujets médiatiques.