Marché immobilier : Les banques exigent désormais un apport personnel considérable

Mis en ligne le
par Marc

Auparavant, un apport de 5% était suffisant pour être éligible à un prêt de 250 000 euros. Toutefois, au cours des quatre dernières années, cette situation a radicalement changé.

Le marché immobilier connaît actuellement des conditions d’accès à la propriété de plus en plus difficiles. Ce, en raison de la hausse des taux du crédit immobilier. Au cours des quatre dernières années, le montant de l’apport personnel exigé par les banques a été multiplié par quinze. En conséquence, cette situation représente un défi majeur pour les primo-accédants.

Les taux du crédit immobilier en hausse et les vendeurs réticents

Au cours des 18 derniers mois, les taux du crédit immobilier ont été multipliés par quatre. En effet, ils passent en moyenne de 1% à 4%. Parallèlement, les vendeurs se montrent réticents à ajuster leurs prix.

Bien sûr, certains signes indiquent une légère baisse des prix des maisons et des appartements. Cependant, ces diminutions sont insuffisantes pour permettre au marché immobilier de retrouver une stabilité satisfaisante.

L’apport personnel représente 35% du prix d’achat

Le montant de l’apport personnel nécessaire pour obtenir un prêt immobilier est un indicateur clé de cette situation. L’apport personnel correspond à la somme que les ménages peuvent investir dans leur projet immobilier sans avoir à emprunter. Cela dit, plus l’apport personnel est en hausse, plus les conditions de prêt sont avantageuses.

En 2019, un apport de 5% était suffisant pour être éligible à un prêt de 250 000 euros. Toutefois, au cours des quatre dernières années, cette situation a radicalement changé. Aujourd’hui, il faut être en mesure de déposer près de 87 000 euros pour le même projet immobilier de 250 000 euros. Ce qui équivaut à environ 35% du prix d’achat.

Marché immobilier : Des conséquences sur les acheteurs potentiels et les concessions nécessaires

Cette hausse vertigineuse du montant de l’apport personnel a un impact significatif sur les ménages. En particulier les primo-accédants, qui sont de moins en moins nombreux à répondre à ces critères stricts. Par conséquent, de nombreux acheteurs potentiels abandonnent leur projet immobilier. Ceux qui persistent doivent souvent faire des concessions afin de réduire le poids de l’emprunt.

Ainsi, depuis le début de l’année, la surface moyenne des logements vendus a diminué de 5 m², équivalent à la taille d’une cuisine. Cette tendance illustre le fait que les ménages doivent renoncer à des espaces plus grands. Ce, en raison de la pression exercée sur les prix.

À propos de l’auteur,
Marc

Je suis un journaliste qui recueille, analyse et diffuse des informations à un large public. J'essaie de couvrir des sujets variés, allant de l'actualité politique à l'actualité sportive, en passant par les sujets sociaux et culturels.