L’Etat va réclamer les 8 millions d’euros d’amendes en retard !

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par Ingrid Bernard

Certains automobilistes et motards doivent se préparer à cette mauvaise nouvelle. En effet, 600 000 personnes vont devoir payer des amendes en retard à cause des infractions de vitesse effectuées durant l’année 2023. Un retard suite à un bug technique.

Automobilistes, préparez-vous à avoir un cadeau que vous n’attendez pas durant les semaines prochaines. Selon Capital, ils sont au nombre de 600 000 qui vont recevoir une amende dans leurs boîtes aux lettres. Et ce, avec plusieurs mois de retard.

En réalité, l’Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions (ANTAI) a révélé des « complications informatiques ». Ces dernières ont causé l’incapacité de sanctionner les personnes qui ont commis des excès de vitesse de moins de 5km/h en 2023.

Au total, cela a fait un trou de 8 millions d’euros à l’Etat. D’ailleurs, le gouvernement ne compte pas perdre cet argent.

Tous les services fiscaux retroussent leurs manches pour rattraper les contrevenants. Ces derniers vont obtenir leur contravention très bientôt au moment où ils ne l’attendaient pas.

Annulation de perte de points

Joël Polteaul, président du Syndicat National des Professionnels du Permis à Point (SNPAP), estime une analyse de plus de 10 000 cas par jour. Les autorités vont ainsi envoyer les contraventions à tous les auteurs de ces infractions en 2023.

Toutefois, il n’y a pas que de mauvaise nouvelle. En effet, on a prévu un retrait de points à ces contrevenants mais il a été annulé.

En cause, depuis le 1er janvier 2024, les excès de vitesse de moins de 5km/h ne sont plus sanctionnés par une perte de points sur le permis. La seule punition reste ainsi l’amende de 45 euros en tarif minoré.

L’Etat va ainsi récupérer très prochainement les 8 millions d’euros via ces contraventions qui dataient de 2023.

À propos de l’auteur,
Ingrid Bernard

Ancienne parisienne exilée à Marseille, je suis fascinée par l'univers des séries TV, surtout celle de Netflix. Rédactrices pour plusieurs magazines francophones, je suis de nature curieuse et adore partager mon point de vue sur tous les sujets médiatiques.