Le gouvernement envisage de doubler la part fiscale pour le premier enfant

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par Marc

Cette mesure du gouvernement permettrait de soulager les familles. De plus, elle soutiendrait les classes moyennes, qui sont souvent les plus touchées par les hausses des prix en période d'inflation.

Le gouvernement réfléchit à une nouvelle mesure fiscale pour compenser les effets de l’inflation. Cette mesure consiste à doubler la part fiscale pour le premier enfant. Cette proposition pourrait permettre aux contribuables de bénéficier d’un allègement d’impôts.

Une mesure avantageuse pour les classes moyennes

La directrice de la rédaction fiscale chez Lefebvre Dalloz, Béatrice Hingand, nous donne des explications. Selon elle, cette mesure pourrait faire baisser l’impôt de 1 507 à 646 euros. Notamment pour un couple avec un enfant et un revenu net imposable de 45 000 euros. Cela dit, cette proposition semble avantageuse pour les classes moyennes. Pour cause, le revenu disponible médian en France est de 30 600 euros par ménage.

La politique familiale : des objectifs qui évoluent

La politique familiale a historiquement été tournée vers des objectifs natalistes. Ce qui justifiait que l’avantage fiscal soit plus important à partir du troisième enfant. Cependant, selon un rapport de 2021 de l’inspection générale des finances et de l’inspection générale des affaires sociales, l’un des objectifs de la politique familiale est désormais « le soutien aux familles vulnérables ».

C’est pourquoi cette proposition peut être considérée comme pertinente pour compenser les effets de l’inflation. Il est important de noter que 10 millions de foyers fiscaux ont déclaré en 2022 avoir au moins un enfant à charge. Sauf que tous ne sont pas imposables.

Une mesure qui impactera les recettes budgétaires du gouvernement

Cette proposition de doubler la part fiscale pour le premier enfant aura pour conséquence une diminution des recettes budgétaires de l’État. Or, le gouvernement actuel souhaite réduire les déficits, ce qui peut s’opposer à une telle mesure. Toutefois, cette proposition permettrait de soulager les familles. De plus, elle soutiendrait les classes moyennes les plus touchées par les hausses des prix en période d’inflation.

En conclusion, la proposition de doubler la part fiscale pour le premier enfant est une mesure qui peut être avantageuse. Surtout pour les familles et les classes moyennes. Néanmoins, elle impactera les recettes budgétaires de l’État. La politique familiale a évolué et cette mesure est une nouvelle piste envisagée pour compenser les effets de l’inflation. Par conséquent, le gouvernement doit prendre en compte ces différentes implications avant de prendre une décision.

À propos de l’auteur,
Marc

Je suis un journaliste qui recueille, analyse et diffuse des informations à un large public. J'essaie de couvrir des sujets variés, allant de l'actualité politique à l'actualité sportive, en passant par les sujets sociaux et culturels.