C’est une nouvelle difficile pour les Français qui sont de plus en plus nombreux à ressentir les effets de l’inflation. Le PDG d’Intermarché a fait savoir qu’il n’y aurait pas de « septembre vert » cette année. Voici les détails.
Les dirigeants d’Intermarché, Système U et E.Leclerc pessimistes quant à un « septembre vert »
Alors que de nombreux Français espèrent un « septembre vert » pour une rentrée en douceur, Thierry Cotillard, à la tête d’Intermarché, a annoncé une nouvelle peu réjouissante lors d’une interview sur RTL.
En effet, le président du Groupement Les Mousquetaires Intermarché a expliqué qu’il ne faut pas s’attendre à un « septembre vert » cette année. Selon lui, il faudra attendre jusqu’au mois de mars pour observer une éventuelle baisse des prix, et encore, rien n’est certain.
Dominique Schelcher, président de Système U, a également partagé cette vision en déclarant : « Le véritable rendez-vous, c’est prévu pour mars prochain. En attendant, nous assumons nos responsabilités. En ce qui concerne les grandes marques, les prix ne devraient pas bouger. » De plus, Michel-Edouard Leclerc, président des magasins E.Leclerc, ne semble pas non plus très optimiste concernant le « septembre Vert ».
Divergence de vues sur l’inflation en France
La Première ministre, Élisabeth Borne, peine à trouver les mots pour apaiser les inquiétudes des Français, mais elle a tout de même annoncé que le pic d’inflation serait bientôt derrière nous dans les mois à venir.
Cette déclaration a suscité des réactions sceptiques de la part de Michel-Édouard Leclerc, qui ne partage pas cette conviction. Le patron d’Intermarché semble également douter de cette perspective.
Optez pour les enseignes abordables
Le PDG d’Intermarché anticipe une amélioration de la situation d’ici le printemps 2024. Pour atténuer l’impact des hausses de prix, privilégiez des enseignes moins coûteuses comme Intermarché, Lidl, Leclerc ou Aldi, et surveillez les jours de promotions, en particulier le mercredi.
Les dirigeants d’Intermarché, Leclerc et Super U exhortent le gouvernement à réviser la législation pour permettre des négociations de prix plus flexibles. Cette évolution reste à suivre attentivement.
