La demande de logements anciens en France diminue dans le secteur immobilier en raison de l’augmentation des taux de crédit. Ce qui a provoqué une diminution significative du marché. Cet article explore la situation actuelle du marché immobilier français. Cela, avec une attention particulière aux baisses de prix, à leurs causes et aux implications pour les acheteurs.
Baisse généralisée des prix de l’immobilier ancien
Les agences immobilières françaises ont partagé des données pour le troisième trimestre. Selon ces dernières, les prix de l’immobilier ancien continuent de diminuer dans tout l’Hexagone. D’ailleurs, cette tendance s’est accentuée pendant l’été en raison de l’augmentation des taux d’intérêt des crédits immobiliers.
De son côté, Century 21 rapporte une baisse annuelle de 4,1 % pour les appartements. Alors que les maisons connaissent une baisse de 2 %. Quant aux agences comme Laforet et Orpi, elles signalent également des reculs.
L’impact des taux élevés des crédits immobiliers
Les agences immobilières attribuent en grande partie la baisse des prix à la hausse des coûts des crédits immobiliers. En conséquence, cela rend ces prêts inaccessibles pour de nombreux primo-accédants. Actuellement, la majorité des acheteurs sont des secundo accédants.
En réalité, ces derniers vendent leur résidence principale pour en acquérir une nouvelle avec l’aide d’un prêt immobilier. Ainsi, les primo-accédants ne représentent que moins de 20 % des acheteurs, tandis que les secundo accédants constituent 50 % du marché.
Marché de l’immobilier ancien : Baisse des transactions et tentatives de solutions
Par conséquent, cette situation a provoqué une chute significative du nombre de transactions. Effectivement, celles-ci sont estimées à 22 % par Orpi, 23 à 27 % par Century 21 et 15 % selon Laforet. Pourtant, les taux des crédits immobiliers ont continué d’augmenter au cours des derniers mois. Ce qui a également réduit la production de crédit immobilier.
Selon la Banque de France, la production de crédit immobilier a chuté de 40 % en juillet. Cela représente 12,7 milliards d’euros. Pour faire face à cette situation, Bruno Le Maire, est en négociation avec le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF). Or, le HCSF a refusé de les assouplir, argumentant que cela ne suffirait pas à rétablir la stabilité du marché de l’immobilier.
