Les fraudes aux aides sociales de la CAF et de Pôle Emploi sont de plus en plus fréquentes en France. Ce qui cause des préjudices financiers importants. En 2020, on a découvert un cas de fraude d’un allocataire de la CAF. À cette époque-là, l’individu avait touché injustement 10 000 € d’aides sur une période de deux ans. Face à cette situation, le gouvernement français a décidé de renforcer les moyens de lutte contre la fraude. Notamment en utilisant des outils de surveillance pour traquer les fraudeurs, surtout ceux qui voyagent fréquemment.
Des fraudes à la CAF qui coûtent cher
En France, la CAF attribue de nombreuses aides sociales chaque mois, telles que le RSA, l’ARE et les indemnités journalières. Cependant, certaines personnes abusent de ces aides et commettent des fraudes. En 2020, on a repéré un cas de fraude où un allocataire avait touché illégitimement 10 000 € d’aides de la CAF.
Ce dernier avait déclaré faussement être sans activité ni revenu, alors qu’il était en réalité salarié. De plus, l’allocataire en question était indemnisé au titre d’un accident du travail. Ce genre de fraudes coûte cher à la CAF et aux contribuables. Ainsi, le gouvernement a décidé de prendre des mesures pour y remédier.
L’État renforce les moyens de lutte contre les fraudes
Face à la recrudescence des fraudes, le gouvernement français a décidé de renforcer les moyens de lutte contre les fraudeurs. En effet, il mettra en place une nouvelle mesure dans les mois à venir. Le but est de surveiller les bénéficiaires des aides de la CAF, en particulier ceux qui voyagent fréquemment.
En 2022, la fraude aux prestations sociales s’élève à environ 351 millions d’euros, ce qui représente une somme importante. Pour sensibiliser l’opinion publique aux conséquences de ces fraudes, le gouvernement a décidé de communiquer sur ce chiffre.
Les allocations familiales, les allocations logement et le RSA sont parmi les aides les plus fraudées. Afin de lutter efficacement contre ce phénomène, le gouvernement prévoit d’utiliser des moyens légaux pour traquer les fraudeurs.
La CAF utilise des outils de surveillance pour traquer les fraudeurs
Les caisses d’allocations familiales vont mettre en place des outils de surveillance pour traquer les fraudeurs. Ce, avec le soutien du ministre de l’Action et des Comptes publics, Gabriel Attal. Les cibles seront les allocataires qui voyagent souvent.
Le ministre souhaite obtenir l’accès à la liste des passagers des compagnies aériennes. L’objectif est de vérifier la présence effective d’un allocataire sur le sol français. Il a déclaré lors d’une conférence de presse : « Aujourd’hui, les Caisses de Sécurité sociale peuvent déjà vérifier un certain nombre de choses : des factures d’électricité, des opérations bancaires. Je souhaiterais qu’on élargisse ».