Le Luxembourg, en tant que moteur de croissance en Europe, attire des talents et des investissements. Mais les dynamiques du marché du travail révèlent des défis à relever. L’étude approfondie du cabinet de recrutement Hays offre un aperçu des rémunérations et des opportunités dans 14 secteurs clés, soulignant les enjeux cruciaux pour maintenir la stabilité et l’attractivité du marché.
Résilience du marché de l’emploi au Luxembourg malgré les défis
En dépit des turbulences causées par le Brexit et la crise sanitaire, le Luxembourg joue un rôle central dans la croissance européenne. Notamment avec une stabilité de l’emploi maintenue. L’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL) prévoit le recrutement de près de 300 000 personnes d’ici 2030, soulignant le statut du pays en tant que plaque tournante de la croissance et aimant à talents.
Évolutions des salaires et nouvelles attentes des employés
Bien que 63% des entreprises envisagent de maintenir les niveaux de salaires, 42% des salariés estiment que leur rémunération ne reflète pas leurs compétences. Les salaires, débutant à 42 000 euros brut annuels, peuvent dépasser les 110 000 euros après 8 ans d’expérience. Les entreprises, conscientes des attentes changeantes des salariés, révisent leurs politiques internes. Ce, en mettant en avant des éléments tels que la localisation, la flexibilité des horaires et la politique de télétravail.
Tendances sectorielles et impact de la crise sanitaire
Le secteur de l’information et de la technologie enregistre la plus forte demande, accentuée pendant la crise sanitaire. La reconnaissance de l’importance des départements informatiques a conduit à des ajustements dans les politiques de recrutement. Parallèlement, le secteur de la construction, historiquement essentiel, fait face à des défis. Notamment des hausses de prix et des difficultés d’approvisionnement. Cependant, malgré l’incertitude, 36% des entreprises recrutent actuellement.
Alors que le marché luxembourgeois évolue, les disparités de rémunération entre les frontaliers se font sentir. Les Français, touchant en moyenne 53 100 euros par an, sont moins bien payés que leurs homologues belges et allemands. Ces données soulignent l’importance pour les professionnels de rester informés des tendances salariales et des opportunités du marché pour naviguer avec succès dans l’écosystème professionnel luxembourgeois.
