Compte bancaire : Partager son RIB est risqué !

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par Camille Dubois

Le partage du RIB pour effectuer des transactions bancaires est une pratique répandue en France. Cependant, que se passe-t-il si ce RIB tombe entre de mauvaises mains ?

La sécurité des informations bancaires est une préoccupation majeure dans le monde numérique d’aujourd’hui. La prudence est ainsi de mise pour protéger nos données sensibles. Néanmoins, la question se pose : quels sont les risques réels associés au partage du Relevé d’Identité Bancaire (RIB) ? Dans cet article, nous examinerons les potentielles vulnérabilités et les mesures de précaution à prendre pour préserver notre sécurité financière.

Le partage du Relevé d’Identité Bancaire : une pratique relativement sécurisée

« J’ai demandé le RIB de mon ami, par mail, afin de lui faire un virement. Y a-t-il un risque pour lui ? »

Telle est la préoccupation de Jeremy. Il faut noter que le partage du RIB pour effectuer des transactions bancaires est une pratique répandue en France. La bonne nouvelle est que le partage du RIB, même par voie électronique, ne devrait pas susciter une grande inquiétude. D’ailleurs, il est toujours important de choisir un mot de passe compliqué pour bien protéger son compte de courrier électronique. Ensuite, des mesures de sécurité supplémentaires sont généralement proposées à titre gratuit par les services de messagerie électronique. Il en est ainsi de la vérification en deux étapes, qui renforcent la protection des informations sensibles. Du coup, à première vue, partager son RIB par mail est à moindre risque pour autant qu’il soit fait avec prudence.

Prévention des usages malveillants du Relevé d’Identité Bancaire

Cependant, envisageons un scénario moins favorable : que se passe-t-il si le RIB tombe entre de mauvaises mains ? Dans cette situation, l’individu malveillant pourrait tenter d’exploiter les informations pour émettre des prélèvements frauduleux. C’est d’ailleurs tout l’intérêt d’un vol de RIB qui contient tous les détails d’un numéro de compte bancaire. Heureusement, des mécanismes de prévention sont en place pour contrer de telles tentatives. L’obtention d’un identifiant créancier SEPA (ICS) auprès de la Banque de France est une étape essentielle pour émettre des prélèvements. Ce processus, uniquement à la demande d’une banque, est soumis à une vérification minutieuse par les autorités bancaires. De plus, à l’échelle européenne, le prélèvement est un moyen de paiement unifié entre les 28 pays membres. Il en est de même pour les pays membres de l’Espace économique européen. Aussi, pour l’Andorre, le Vatican, la Suisse et Saint-Marin.

Les dispositions de la zone SEPA et les alternatives au RIB

Ainsi depuis 2014, les consommateurs de la zone SEPA bénéficient d’une protection robuste. En cas de prélèvement non autorisé sur un RIB, les consommateurs disposent d’un délai de contestation et de remboursement raisonnable. Il est de 13 mois après un prélèvement non autorisé dans un délai d’un jour ouvrable. En cas d’autorisation du prélèvement, la victime dispose de 8 semaines après le débit pour contester et se faire rembourser. Ainsi, la banque se doit de payer dans un délai de dix jours ouvrables.

Cependant, pour ceux qui préfèrent éviter de divulguer leur RIB, des alternatives pratiques et sécurisées existent. Rassurez-vous ! Il ne s’agit pas de chèque qui peut facilement être sujet à différentes fraudes. Les applications telles que Paylib offrent des virements instantanés entre amis sans nécessiter le partage de l’IBAN. De plus, des plateformes de paiement bien établies comme PayPal et Lydia offrent des solutions éprouvées pour faciliter les transactions entre particuliers.

À propos de l’auteur,
Camille Dubois

Chargée de contenu éditorial, j'aime écrire sur tout ce qui touche au média, people, télé réalité et mode. Cela fait plusieurs années que je suis dans le métier et ça me passionne toujours autant !