En ce mois de septembre, la hausse des prix des carburants affecte le budget des Français, ce qui pousse certains à demander une réaction du gouvernement. Cependant, ce dernier refuse fermement cette proposition, arguant qu’elle aurait un impact financier significatif sur les finances publiques.
La France sollicite l’industrie face à la hausse des prix de l’énergie
Néanmoins, face à la situation, le gouvernement n’a pas pris de mesures d’aide spécifiques et préfère compter sur l’industrie de la distribution pour atténuer les augmentations de prix. C’est ainsi qu’il cherche à alléger la pression qui pèse sur lui.
Dans cette optique, Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique, a annoncé sur France Inter le 11 septembre : « Je réunirai mardi prochain (12 septembre) les distributeurs de carburant. Je leur demande un effort de solidarité ».
Le gouvernement mise sur la solidarité des distributeurs face à la flambée des prix des carburants
Le gouvernement mise sur la solidarité des distributeurs et ne prévoit aucune mesure pour aider les consommateurs face à l’augmentation des prix des carburants. Il encourage les distributeurs à étendre leurs opérations de vente à prix coûtant. TotalEnergies a déjà fixé un plafond de prix à 1,99 euro le litre pour 2023, servant d’exemple.
Effectivement, dans le contexte actuel, il semble que les prix du pétrole vont continuer à augmenter de manière significative. Cela aura pour conséquence une hausse des prix des carburants.
Pression sur le gouvernement français
La question demeure de savoir si le gouvernement français maintiendra sa confiance envers les distributeurs ou si la pression sociale le poussera à réagir en mettant en place des mesures d’aide aux consommateurs, telles que les réductions déjà testées ou la réintroduction du chèque carburant. Dans tous les cas, les Français vont ressentir les effets des augmentations continues des prix des carburants, exacerbées par une inflation persistante qui exerce une pression supplémentaire sur leurs finances.
