Une nouvelle arnaque circule sous la forme de SMS. Celui-ci prétend que votre compte sur le site des impôts fait l’objet d’une activité suspecte. Cependant, il s’agit d’une tromperie visant à voler votre numéro fiscal. Il est important de rester vigilant et de connaître les signes révélateurs de cette arnaque pour protéger vos informations personnelles.
Méfiez-vous du numéro de téléphone suspect
D’abord, un premier indice doit vous alerter : le numéro de téléphone utilisé. En effet, le ministère des Finances ne vous contactera jamais avec un numéro commençant par « +33 », « 06 » ou « 07 ». Si vous recevez un SMS d’alerte provenant de l’un de ces numéros, vérifiez votre boîte mail ou votre compte personnel. Effectivement, l’administration vous informe normalement par notification en cas de problème.
Arnaque par SMS : vérifiez le nom de domaine
Une fois sur le site, prenez le temps de vérifier le nom de domaine. En vérité, les cybercriminels ont créé un nom de domaine trompeur pour rendre leur leurre plus crédible. Par exemple : « www.service-impot-gouv-info.com ». Sachez également que le seul site légitime pour consulter vos informations fiscales est « www.impots.gouv.fr ».
De plus, le site clone est simplement une page d’authentification copiée, sans accès à d’autres services. Vous pouvez cliquer sur les autres onglets ou le logo pour revenir à l’accueil, mais rien ne se passera. En effet, seules les zones de texte pour saisir vos informations personnelles seront actives.
La sophistication de l’arnaque
Les cybercriminels ont travaillé minutieusement pour protéger leur site d’arnaque des antivirus et des filtres anti-spam. Ils ont créé le nom de domaine récemment. Par ailleurs, une entreprise peu regardante sur l’activité de ses clients en Roumanie héberge le site. D’autres sites malveillants, imitant des services populaires tels que Netflix, Chronopost, Royalbank et DHL, sont également hébergés sur le même réseau.
Le faux site des impôts dispose même d’une protection anti-robots/VPN pour échapper aux solutions anti-phishing. Cependant, le navigateur Chrome l’a finalement détecté et l’a considéré comme « malveillant ».
