Allocation transitoire de solidarité (ATS) : quelles sont les autres options à cette aide ?

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par Ingrid Bernard

Certains Français ne peuvent plus percevoir l’allocation transitoire de solidarité (ATS) versée par France Travail (ancien Pôle emploi). Il s’agit d’une aide versée aux personnes sans emploi nées en 1954 ou 1955, après avoir atteint l’âge de 60 ans. Ces allocataires ne bénéficient pas d’autres subventions et ils ne peuvent pas encore prendre leur retraite.

C’est une aide qui appuie les personnes qui se trouvent dans des situations financières difficiles. D’un montant de 312 euros par mois, il faut faire une cotisation pendant 166 trimestres et faisant partie du régime d’assurance chômage pour en profiter.

L’individu doit démontrer qu’il ouvre droit aux allocations chômage tout en étant sans emploi. Cette subvention exige également des conditions particulières pour assurer un revenu minimum durant la recherche d’un nouveau travail.

Les personnes qui en bénéficient doivent ainsi activer la recherche de l’emploi et contribuer à des séances de soutien organisées par les services de l’emploi.

Les deux formes classiques d’ATS

Selon la situation du demandeur, l’ATS se présente sous deux formes. D’une part, vous avez l’ATS de remplacement qui est dédiée aux personnes qui obtiennent l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou le revenu de solidarité active (RSA). L’ATS remplace ces aides si son coût est plus bénéfique pour l’allocataire.

D’autre part, il y a l’ATS complémentaire qui complète l’ASS ou le RSA quand la situation de la personne le prouve. C’est une forme de subvention qui va soutenir financièrement la personne selon des situations spécifiques.

Ces deux variantes d’ATS ont pour objectif d’appuyer financièrement les demandeurs d’emploi durant la période de transition.

Quelles sont les alternatives à l’ATS ?

Les personnes allocataires de l’ATS peuvent obtenir d’autres aides spéciales. Pour bénéficier de ces dernières, il faut avoir une expérience d’au moins cinq ans d’un emploi à temps plein ou partiel au cours des dix années précédant la fin de leur contrat de travail.

Cette aide est également ouverte aux personnes à la recherche d’un travail et qui n’obtiennent plus l’assurance chômage. Les personnes plus de 50 ans et qui sont éligibles aux allocations ARE peuvent aussi réclamer cette aide.

La première alternative est l‘allocation de solidarité spécifique (ASS). Elle s’adresse aux personnes sans emploi qui ne peuvent plus obtenir l’ATS.

L’autre option est le revenu de solidarité active (RSA). Ce dernier est destiné aux personnes en situation difficile. On parle particulièrement des chômeurs qui ne bénéficient ni de l’ATS ni de l’ASS.

À propos de l’auteur,
Ingrid Bernard

Ancienne parisienne exilée à Marseille, je suis fascinée par l'univers des séries TV, surtout celle de Netflix. Rédactrices pour plusieurs magazines francophones, je suis de nature curieuse et adore partager mon point de vue sur tous les sujets médiatiques.