Un habitant d’Arles, Aureliu Gherman, est aux prises avec une usurpation d’identité. Cette fraude lui a coûté cher en amendes et deux retraits de permis de conduire. Malheureusement, cette situation difficile affecte non seulement sa vie personnelle, mais aussi celle de sa famille. Cependant, il est loin d’être le seul à subir ce genre de mésaventure. En effet, il y a des milliers de plaintes similaires déposées en 2022.
Usurpation d’identité : « Quarante-cinq contraventions en 2019 »
Aureliu Gherman, résident d’Arles, est plongé dans un cauchemar depuis plusieurs années en raison d’une usurpation d’identité. Effectivement, sa vie a été chamboulée par une série de contraventions et d’amendes qu’il n’a pas commises.
D’ailleurs, ces infractions ont abouti à la perte de son permis de conduire à deux reprises. Ce qui a grandement impacté sa vie quotidienne et celle de sa famille. Le désarroi d’Aureliu face à cette situation est palpable, comme il l’a exprimé lors d’une interview avec TF1. « Ça impacte la famille en général. Quand on veut faire quelque chose, eh ben, papa, il ne conduit pas. C’est la réalité et du coup, on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a… Quarante-cinq contraventions en 2019. En fait, chaque papier, c’est une infraction. C’est entre 40 et 50. Au total, je n’ai pas fait les comptes, mais c’est plus de 15 000, 16 000, 17 000 euros. »
On vend son permis sur les réseaux sociaux
Le calvaire d’Aureliu ne s’arrête pas là. En effet, beaucoup ont diffusé son permis de conduire sur les réseaux sociaux tels que Snapchat et Telegram. En vérité, les fraudeurs l’ont proposé à la vente pour une somme modique de 20 euros. Les malfaiteurs qui se procurent frauduleusement son permis l’utilisent pour désigner Aureliu comme le conducteur lors des infractions.
Pour ce faire, ils envoient une copie de son permis de conduire. Cette méthode sournoise rend difficile la réhabilitation de la victime. Pour cause, l’administration peine à distinguer les véritables contrevenants des usurpateurs.
Usurpation d’identité : L’ampleur du problème et les mesures de protection
Le cas d’Aureliu n’est malheureusement pas isolé. Les réseaux sociaux offrent une plateforme facile pour obtenir des permis de conduire frauduleux en moins de 48 heures. Par conséquent, cela a entraîné 27 000 plaintes déposées pour usurpation d’identité en 2022. Pourtant, l’usurpateur risque cinq ans de prison et une amende de 75 000 €.
Ainsi, Thomas Bizet, chef du service des relations avec les publics de la CNIL, recommande certaines mesures de protection. Par exemple, le site Beta.gouv propose d’ajouter un filigrane sur les documents personnels. En clair, cela permet de restreindre leur usage à des situations spécifiques, comme l’achat d’une voiture à un particulier.
