Après des semaines de négociations, les organisations syndicales et patronales responsables du régime de retraite complémentaire de l’Agirc-Arrco ont trouvé un accord. On peut dire que c’est une bonne nouvelle pour les salariés du secteur privé en France. Cet accord entrera en vigueur le 1ᵉʳ novembre 2023 et durera jusqu’au 31 octobre 2026. Dans cet article, nous allons explorer les principaux points de cet accord.
Retraite complémentaire Agirc-Arrco : Fin du malus
Après de longues délibérations, les pensions versées par l’Agirc-Arrco verront une augmentation à partir du 1ᵉʳ novembre. Effectivement, cette augmentation a été fixée à 4,9%, une nouvelle qui a été accueillie favorablement par les acteurs syndicaux. D’ailleurs, la secrétaire nationale de la CFE-CGC, Christelle Thieffine, a salué cette augmentation. En effet, elle a souligné son impact sur le pouvoir d’achat des retraités. Celui-ci étant en adéquation avec l’évolution des prix à la consommation sur un mois.
Une autre mesure importante de cet accord est la fin du malus pour les retraités. En vérité, dès le 1ᵉʳ décembre prochain, les retraités qui liquident leur retraite ne seront plus soumis au malus. De même, pour ceux déjà à la retraite et touchant actuellement le malus, cela cessera dès le 1ᵉʳ avril 2024. De son côté, Pascale Coton de la CFTC a également salué cette décision. Selon lui, il ne faut pas pénaliser les salariés lorsque le régime n’est pas en difficulté.
Cumul emploi-retraite relevé pour Agirc-Arrco
Une troisième mesure importante concerne le cumul emploi-retraite. Les assurés qui continuent à travailler après avoir pris leur retraite verront leurs pensions de l’Agirc-Arrco augmentées de 211 euros par an. En réalité, cette mesure vise à encourager les retraités à rester actifs sur le marché du travail.
En somme, l’accord récent sur la retraite complémentaire de l’Agirc-Arrco apporte des nouvelles positives. Notamment pour les retraités du secteur privé en France. D’ailleurs, l’augmentation des pensions, la fin du malus et les avantages liés au cumul emploi-retraite témoignent de l’engagement des organisations syndicales et patronales à défendre le bien-être des retraités. Reste à voir si le gouvernement envisagera d’ajouter un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PFLSS). Ce, dans le but de prélever des fonds dans les réserves du régime. Pour l’instant, les retraités peuvent anticiper une amélioration de leur situation financière à partir du 1ᵉʳ novembre.
