La qualité de l’eau potable en France est un sujet de préoccupation majeur. Bien que le réseau d’eau potable français soit l’un des plus fiables au monde, certaines régions ont récemment dû restreindre l’accès à l’eau en raison d’une dégradation de sa qualité. Cet article met en lumière les risques encourus et les mesures prises pour garantir la sécurité de l’eau potable.
La présence de substances chimiques dans l’eau potable
Une étude menée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) pendant deux ans a révélé des résultats alarmants. Bien que la présence généralisée de chlorothalonil dans l’eau potable ait été largement rapportée, la présence de 1,4-dioxane est passée relativement inaperçue. On a détecté ce solvant, classé comme potentiellement cancérigène pour l’homme, dans l’eau de neuf régions françaises.
Qualité de l’eau potable : Les régions françaises pointées du doigt par l’Anses
Le 1,4-dioxane était largement utilisé depuis les années 60 dans divers produits. À savoir : les détergents, les cosmétiques, les pesticides et l’industrie pharmaceutique.
L’Anses a identifié neuf régions françaises où l’on a détecté ce solvant. Notamment, l’Île-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand Est, les Hauts-de-France, la Nouvelle-Aquitaine, les Pays de la Loire et l’Occitanie. Selon Le Parisien, la région francilienne est la plus touchée. Cela, avec quatre usines de production d’eau potable présentant des résultats positifs à ce produit.
L’interdiction de boire l’eau du robinet sur l’île de Groix : Une nouvelle alerte
Le 7 juillet dernier, la préfecture du Morbihan a annoncé l’interdiction de boire l’eau du robinet sur l’île de Groix. Ce, en raison de la présence d’un groupe de substances chimiques dépassant la limite de qualité définie.
Les autorités locales, en collaboration avec Lorient Agglomération et la commune de Groix, ont mis en place une distribution de bouteilles d’eau. En effet, leur but est d’assurer les besoins en eau potable des habitants jusqu’au rétablissement de la situation.
En outre, une analyse a révélé la présence de trihalométhane (THM) dans le réservoir de Créhal à Groix, formé par une réaction chimique entre le chlore et les matières organiques. Une exposition prolongée à ces résidus peut présenter un risque pour la santé.
