Le 14 novembre dernier, 5 individus ont été arrêtés pour une manipulation illégale de plusieurs compteurs Linky chez des particuliers. La manigance a un but très clair : placer une dérivation d’électricité afin de réduire le coût de la facture.
C’est une pratique illégale mais qui devient de plus en plus populaire à cause du prix de l’énergie qui ne cesse de monter en flèche.
L’arrivée de Linky a entièrement bouleversé le relevé du compteur dans les habitations. En effet, le compteur Linky a été fabriqué pour en finir avec les diverses pratiques qui peuvent pousser le propriétaire à faire baisser sa facture.
Cependant, les fraudeurs sont encore capables de contourner ce petit boîtier pour le pirater. Si ce compteur n’a pas encore subi un piratage, les escrocs choisissent cette méthode rusée pour voler : la dérivation.
En effet, la dérivation consiste à rebrancher certains appareils ou tous les appareils électriques à la source du compteur. De cette façon, Linky n’est plus capable de repérer votre consommation. Entièrement illégale et difficile à mettre en place, cette pratique gagne en popularité dans l’Hexagone.
D’ailleurs, ce 14 novembre, les autorités du Gard ont arrêté 5 personnes qui ont proposé leur service à bon nombre de particuliers.
Dérivation électrique : une pratique qui revient sur le devant de la scène
Ce collectif de fraudeurs formé par des individus de 34 à 73 ans se rend directement chez les particuliers pour ouvrir les compteurs et réaliser la dérivation électrique.
Une fois leur acte terminé, les escrocs cachent le dispositif en fixant le boîtier au plomb. Toutefois, Enedis a repéré des anomalies sur les relevés des particuliers.
Les personnes suspectes risquent de payer une amende de 45 000 euros ainsi que de verser des dommages et intérêts. Quant aux clients, ils seront peut-être obligés de régler leurs factures d’électricité.
Enedis confirme qu’il est difficile de camoufler les dérivations électriques faites sur les compteurs.
En effet, le gestionnaire du réseau vérifie les anomalies et les fraudes en procédant de deux manières : « Grâce aux contrôles à distance sur le fonctionnement du compteur et la cohérence des données collectées ». Ou en utilisant l’intervention du fournisseur qui « effectue une analyse à l’aide des informations disponibles (historique des consommations, registre d’erreurs,…) ».