Un rapport de l’Anses a révélé que l’eau potable distribuée dans le Bassin parisien, y compris Paris, était contaminée par des résidus d’un pesticide. Pour information, ce dernier est interdit depuis 2019. De ce fait, cette découverte remet en question la qualité de l’eau du robinet. Elle inquiète également les habitants de la région Île-de-France. Dans cet article, nous allons examiner la présence de résidus de pesticide dans l’eau potable et les réactions des habitants. Sans oublier les mesures prises par les autorités pour assurer la sécurité de l’eau de consommation.
Des résidus de pesticide dans l’eau potable de Paris et de l’Île-de-France
Le rapport de l’Anses publié en avril 2023 a révélé que l’eau potable distribuée dans le Bassin parisien contenait des résidus de Chlorothalonil. En effet, il s’agit d’un pesticide interdit depuis 2019. On utilisait ce produit comme fongicide dans de nombreuses cultures, dont les vignes, les céréales et les pommes de terre.
Après son utilisation, il se dégrade pour former des métabolites chimiques qui se retrouvent dans les sols et les eaux souterraines. Les résultats de l’étude de l’Anses ont montré que ces résidus de pesticide ont contaminé plus d’un échantillon sur deux. De surcroît, plus d’un échantillon sur trois dépassait les limites de qualité fixées.
Inquiétude des habitants et mesures prises
Cette présence de résidus de pesticide dans leur eau potable inquiète les habitants de Paris et de l’Île-de-France. En effet, certains ont déjà arrêté de boire l’eau du robinet et ont recours à l’eau en bouteille.
Des analyses réalisées par des laboratoires agréés ont confirmé la présence de résidus de Chlorothalonil dans certaines communes de la région. Les autorités sanitaires affirment toutefois qu’il n’y a pas de risque sanitaire pour le moment, mais qu’elles resteront vigilantes.
Mesures prises par les autorités
Le gouvernement français a assuré que la présence de résidus de Chlorothalonil dans l’eau potable ne présente pas de risque pour la santé. Rappelons qu’on a interdit ce pesticide en 2019. Par la suite, la France avait accordé un délai de grâce jusqu’en mai 2020 pour écouler les stocks restants.
La Commission européenne avait aussi exprimé des inquiétudes quant aux effets nocifs du Chlorothalonil sur la santé humaine. Face à cette situation, les autorités sanitaires ont annoncé qu’elles renforceraient les contrôles de la qualité de l’eau. De plus, elles prendraient les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l’eau de consommation.
